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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 21:40

~ Billet 426 ~

 

Pour le rendez-vous de l'insolite animé par Canelle56, ce mois-ci, matières et textures (insolites).

 

ronddansherbe - reduc1

Deux questions, promis je ne vous laisserai pas languir trop longtemps.

Qu'y voyez-vous  ?

 Qu'est-ce que c'est ?

.

 

 

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 17:20

~ Billet 308 ~ (ex-insolites)

Pour arrêter un instant le temps de l'année 2009 des Rendez-vous de l'insolite, pilotés maintenant par Canelle56 en remplacement de Kri, et aussi pour faire écho à un breton vosgien

une photo rescannée à partir d'un positif pris en 1998 quelque part en Espagne, mais ce pourrait être n'importe où :

stoproute---reduc1.jpg
On sait pourquoi il faut arrêter quoique ... (à suivre pour Colibri zen).

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 20:15

~ Billet 289 ~

Dans la série des gestes du colibri pour
Colibri zen, celui de cette semaine est proposé par Cerisette, "la vigne, le vin et l'écologie".

Un sujet qui ne me laisse pas indifférente mais me met légèrement mal à l'aise.

Car

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé et pas seulement ..., on le sait depuis bien longtemps.
Il ne faut donc pas oublier que si un peu de vin a quelques vertus de convivialité, il est "à consommer avec modération".

La deuxième raison en est que je connais mal le sujet et qu'il y a trop à en dire pour l'expédier en un billet.
Une intuition me dit malgré tout que les déboires du vignoble au début du vingtième siècle ont  dû donner une impulsion à l'essor de l'écologie scientifique.

Le réchauffement climatique, en tous les cas, me semble une évidence quand je constate le succès d'une petite vigne du côté de Paimpol, dont je n'aurais pas imaginé qu'elle fût possible il y a une bonne quarantaine d'années, quand je grelottais en plein mois de juillet sur une plage de sables blancs, malgré un lainage sur le maillot de bain ...

Même si, avant le philoxéra, on produisait du
vin clairet à Bagnolet. Oui, je sais, je fais des infidélités à la production de Pontoise, mais la petite fiche sur le vin clairet de Bagnolet me semble bien résumer son Histoire.

Ce qui supposait aussi que l'on y fabriquait des tonneaux pas très loin de là.
Photo 043cr


Pause casse-croûte  chez le tonnelier. (avant 1910).

Et comme tout se termine par des chansons, je vous propose celle-ci car je connais des blogueurs et blogueuses qui chantent aussi.
Tourdion---reduc1.jpg

clic sur la partition pour la voir en plus grand

clic pour une version isntrumentale de l'orchestre de Jean-Claude Magloire

clic une version chantée par Caljenté

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 10:11

~ Billet 284 ~ (ex catégorie le geste du colibri)

J'en voulais beaucoup à
Melly, dans son commentaire sous L'escalierchat-guet---reduc1.jpg
"y'a un petit chat que se tord le cou pour être sur la photo !"

Je n'ai pas compris tout de suite pourquoi depuis hier, je dois défendre mon territoire ordinesque avec fermeté.
Même snow enfonçait le clou* avec son
"j'aime bien cette photo avec le chat au cou tordu qui observe."

J'ai l'esprit d'escalier**, ce n'est pas nouveau, même que je crois l'avoir déjà écrit sur ce blog. 

Ce n'est que ce matin que j'ai enfin compris grâce à
Lyly
week-end-massagelyly051209
Elle m'a posté cette carte et mon cerveau s'est (enfin) éclairé.

Voilà ce que quémandait tout simplement le chat.
Une séance de caresses plus tard, il est retourné choyé, rassuré, à son coussin habituel.




Parmi les remèdes d'antan, un peu trop négligés de nos jours, ou détournés pour de sordides usages, les massages sont depuis la nuit des temps l'un des arts du maintien du corps en bonne santé, l'un des savoirs d'experts précieusement gardés et transmis, longtemps au sein du temple (antiquité polythéiste, traditions orientales, africaines, polynésiennes, ...).

Ce savoir est depuis l'avènement de la médecine, disputé entre les tenants de l'académie et les "guérisseurs".

En ce jour de téléthon, n'oublions pas les bienfaits des gestes de massage lors qu'ils sont prodigués à bon escient par ceux qui ont appris les bons gestes, que ce soit par tradition d'apprentissage ou dans le cadre de formations paramédicales.

Parmi les soins qui soulagent (un peu) ma soeur Jacotte et lui redonnent un minimum de mobilité, les séances de kinésithérapie lui sont précieuses.
Autrefois, des gestes simples étaient transmis d'anciens à jeunes. Ces gestes le sont encore dans des cultures qui n'ont pas tout à fait oublié les vertus de la tradition en entrant dans la modernité. Non que je veuille renoncer aux bienfaits nombreux des progrès apportés par la médecine et la science. Mais je déplore souvent notre mémoire défaillante, y compris lorsqu'il s'agit d'utiliser ces savoirs ancestraux en  pillant les sociétés traditionnelles qui en sont à l'origine.

* enfoncer le clou, c'est répéter quelque chose de façon insistante pour qu'elle entre dans la tête.
** avoir l'esprit d'escalier signifie que l'on pense à ce qu'on aurait pu dire de pertinent seulement avec retard.
"Le mot nous vient en descendant l'escalier de la tribune"
Diderot, Le paradoxe du comédien


Ceci est ma contribution au 25ème geste du colibri proposé par Nessa pour Colibri zen

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 06:00

~ Billet 276 ~ (ex-catégorie le geste du colibri)

Pour
Colibri zen Adélys Peppercorn, depuis Planète Nature, donne mission aux colibris de sauver Planète Terre de la pollution qui est en train de la faire mourir. 

Oui, j'ai raccourci le titre de ce billet.
S'il est une mission possible quoique délicate, c'est de veiller à ce qu'on ne fasse pas main basse sur les petites phrases, pour récupérer le discours sans se soucier de mettre en actes les idées qu'il sous-tend. Ou pire, s'en servir pour justifier d'autres changements.

"Et si on changeait ?", belle façon qu'avait Laurence Luret de rebondir sur le titre de sa parenthèse "Changer le monde" de ce samedi 28 novembre sur France Inter avec Luc Boltanski comme invité.

A ma petite échelle, je fais ce que je peux et depuis très longtemps ...
J'observe avec inquiétude les signes de la maladie se préciser.
J'observe qu'un peu partout des idées se traduisent en actes, de petits et de grands gestes, des intentions sincères, des concessions faîtes par intérêt, mais si cela va dans le bon sens, surtout ne pas les décourager tout en restant vigilants à débusquer ce qui n'est que maquillage.
J'ai l'intime conviction aussi que la survie des humains dans leur niche terrestre et des organisations sociales plus respectueuses des individus et des groupes ne vont pas l'une sans l'autre.

Alors, je me fais sentinelle et guette les petites lueurs de critiques pertinentes ou d'idées lumineuses.

Un peu tard pour vous signaler à Tours la première édition du salon Euro Gusto organisé par le mouvement slow food, dont j'ai prsi connaissance à travers l'émission
Service public de vendredi dernier sur France Inter.

Mais si vous êtes dans la région, vous pouvez encore y aller dimanche.

Caprices de gens qui ont le temps et l'argent pour prendre le temps de ne pas manger à toute vitesse ?
Non ! Ne me dites pas qu'il est difficile et coûteux de faire des carottes rapées plutôt que de les acheter en barquette 10 fois le prix de la carotte à éplucher ! et que dire de croquer dans une bonne pomme mûrie. D'accord, moi, je l'épluche aussi, mais si elle n'a pas été traitée et si elle est saine*, beaucoup la mange avec la peau.

* les taches marron d'une pomme, même si cela fait naturel, sont dangereuses pour la santé.

Mais je peux vous parler en revanche, même si je reste sous mes couvertures jusque vers neuf heures du matin, de ce que j'écoute le samedi et le dimanche. Je laisse mon radio-réveil s'animer vers sept heures moins le quart au son de France Inter. Entendre des gens qui se questionnent, d'autres qui essaient d'apporter des débuts de réponses, peu, je préfère cela aux kirielles d'arrogants qui continuent à raisonner dans le vide.

J'ai bien fait : On pose de mieux en mieux de bonnes questions concernant cette mission.
Encore impossible ? Pas si sûr. Et de toute manière nécessaire.

Ce samedi matin du 28 novembre, j'ai entre autre glané un entretien avec Luc Boltanski au moment de
Parenthèse, dont le dernier ouvrage est rien moins qu'un critique sociale, une de plus me direz-vous, oui mais décapante, ou rafraichissante.


Luc Boltanski
De la critique : précis de sociologie de l'émancipation
Gallimard, septembre 2009




Et en fil rouge au long de l'émission
le sept à neuf du samedi de Stéphane Paoli et Sandra Freeman, avec des invités autour de leurs ouvrages dont  :

 

 

Bernard Stiegler et Jean-Paul demoule
L'avenir du passé : modernité de l'archéologie
La découverte, 2008

 

 

 

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 13:00

~ Billet 268 ~ (ex-catégorie le geste du colibri)

Je me sens un peu plus légère après avoir écrit mes états d'âme.
Alors sous ma houlette, des petits colibris ont bien voulu se prêter au petit jeu que je vous rappelle (original ICI):

fruits   conservation  acheminement   saisons  transformation
Je vous invite, si vous en êtes d'accord, à rebondir sur quelques uns de ces mots.


mures pas mures - reduc1
Un grand merci aux joyeux colibris qui ont dansé sur ces mots et dont voici les chemins qui vous y conduiront.
(si j'en ai oublié, un petit commentaire sous ce billet me permettra de compléter cette liste) 
trois p'tits colibris ... de trois semaines par laure H
Qui veut ma fraise ? par Indya
Colibri zen : autour de quelques mots par Dany58
Des fruits sauvages au plaisir des papilles par Delphine
19ème geste du colibri : des confitures maisons sur ce blog
19ème geste du colibri : des kilomètres en moins idem
Le colibri teste la déshydratation par Carolyne
Le colibri se délecte de fruits sauvages par Nessa
Deux colibris en un par Lajemy
et sans mentionner le geste du colibri, Carolyne rebondit sur le thème de l'alimentationdans trois articles qui se suivent
à paritr 
De la gélatine de porc dans l'alimentation de tous les jours

Sans oublier le premier article d'Hélène, qui a donné l'impulsion d'une délicieuse histoire à deux plumes entre Hélène et Indya  et repris dans:
Stella et Damien : ch.1 Les mûres mûres
Je vous laisse ensuite suivre le jeu de piste organisé parces deux plumes.

Bravo à tous ces joyeux colibris pour leur vigilance écolo et pour leur inventivité plumitive. (j'emprunte l'adjectif à Hélène,)

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 07:00

~ Billet 233 ~ (classé dans l'ex-catégorie le geste du colibri)

Pour
le 19ème geste du colibri, dont c'était mon tour d'en faire la proposition, je voulais savourer avec vous des fruits, certes, mais  en vous racontant une histoire de confitures.
La lecture était un moment important du matin au cours élémentaire et notre manuel nous encourageait à bien la maîtriser par un choix de textes amusants ou émouvants,  qui allaient souvent bien au-delà de la compréhension immédiate qu'on en avait. Je vous laisse juges.

Je me souviens tout particulièrment d'un texte où arrivait , comme un cheveu sur la soupe, un représentant de commerce au beau milieu d'une journée de confitures. Celles et ceux qui ont encore le bonheur et le courage de cette activité savent bien que la réussite des confitures dépend d'un minutage et d'une surveillance attentive. Alors pensez si un tel personnage était le bienvenu !
(l'importance de bien écumer le jus)
ecume-de-coings---reduc1.jpg

(cliché envoyé par un de mes frères. Vu que c'est lui qui écume délicatement, ce n'est pas lui le photographe)
Quand vous saurez en plus, qu'il profitait de la saison des fruits pour venir vanter les confitures qu'on qualifait alors d'industrielles, vous comprendrez qu'il ne fût pas bien accueilli. Il avait beau mettre en avant la libération de la ménagère, les qualités gustatives et d'hygiène, les arguments pour le contrer ne manquaient pas.

Il suffisait de laisser les effluves du jus exquis venir chatouiller délicatement ses narines. Sans compter le plaisir du sirop bouillonnant dans la marmite de cuivre et la merveilleuse transparence de la gelée dans ces pots recouverts de si jolis couvercles de toile à carreaux ou brodés, et la caligraphie des pleins et des déliés formés sur les étiquettes.
etiquettescoings8---reduc1.JPG

(cette fois-ci, c'est sûrement mon frère qui a pris la photo)
Alors quand la maitresse de maison renvoyait l'intrus vers la sortie un peu rudement, elle terminait de démonter ses arguments par cette boutade :
"Sachez mon bon monsieur qe nous faisons les confitures pour le plaisir de les faire. Ensuite, on les jette !
Le texte précisait bien sûr que ce n'était pas tout à fait vrai. Les confitures étaient conservées et ensuite dégustées en souvenir de cette merveilleuse journée.

Bien entendu, depuis lors (c'était en 1957), la fabrication des confitures s'est développée pour les petits et grands gourmands qui n'ont pas le temps et la possibilité de faire leurs propres confitures et certaines sont délicieuses. Bien sûr, vous n'aurez pas le plaisir de l'odeur des confitures en train de cuire dans la maison.

confitures pierre

(confiture d'abricot et cliché réalisé par Pierre, mon beau-frère et mari de Jacotte)

Quelquefois, le quotidien fait un clin d'oeil au blog et dans le billet suivant, je rebondis d'une autre manière pour le geste du colibri.

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 05:00

~ Billet 227 ~ (classé dans l'ex-catégorie le geste du colibri)

Dans la volière sans barreaux du
Colibri zen, c'est moi qui m'y colle cette semaine d'après le calendrier proposé à la rentrée par Laure H pour les gestes du Colibri.
Je crois que nous en sommes déjà au dix-huitième et peut-être même au dix-neuvième.

mures pas mures - reduc1

mûres pas mûres en début de saison

              fruits                 conservation 
                     acheminement
         saisons                       transformation



granite-aux-fruits-pastel----reduc1.JPG

en atelier de pastel, notre prof, Katya me montre comment améliorer mon pastel. La photo qui sert de modèle illustre la recette d'un dessert granité aux trois fruits.

Je vous invite, si vous en êtes d'accord, à rebondir sur quelques uns de ces mots.

C'est toujours plus facile de suivre les coureurs que d'attrapper, porter et transmettre correctement le relais. C'est bien souvent l'instant où l'on change de rôle qui conditionne la réussite de la course ainsi que la qualité du chemin et du cheminement.
Car dans le défi pour la planète, il s'agit bel et bien d'une course contre le temps. Le succès ne tient pas forcément, ni surtout, à la vitesse.

Dans la course contre le temps, le vingtième siècle  semblait avoir apporté plus durablement qu'avant des solutions diverses à l'une des préoccupations majeures des hommes : se nourrir. Et ce n'est donc pas par hasard si c'est un thème récurrent dans les gestes du colibri.

Le 16 octobre soulignait à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation que la sous-nutrition et la mal-nutrition était toujours d'une cruelle actualité, pour peu qu'on veuille bien admettre qu'il ne s'agit pas seulement de statistiques mais de personnes humaines.
Le 17 octobre criait, je dois dire un peu dans le désert, le refus de la misère.

Le vingtième siècle, avec toutes ses erreurs et ses exagérations délétères, a, malgré tout, fait faire un bond en avant gigantesque dans les luttes contre la famine et les maladies de carence.

Pour revenir à une expression plus triviale, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Aussi, je vous invite, si vous en êtes d'accord, à rebondir sur quelques uns des mots que je sème entre les deux photos sur cette page de pixels, de caractères, de mots, d'idées peut-être, transportée jusque chez vous par tout un tas d'ondes qui auraient semblées magiques à votre arrière- arrière grand-mère, comme encore à mes grand-mères que je n'ai pas connues, dans la perspective d'une vie durable et agréable sur cette terre.

Dernière minute, Le calame et la Plume nous signale  au bord du chemin, de fins  gourmets de vie et de douceurs.

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 17:50

~ Billet 225 ~ (classé dans l'ex-catégorie le geste du colibri)

C'est
Indya qui cette semaine est la chorégraphe de la revue du Colibri zen pour les Gestes du colibri dont la direction d'orchestre est confiée chaque semaine à un colibri sur proposition de Laure H.

chardons---reduc1.JPG

Chardons dans un pré laissé en friches

Hier jeudi, mon écran d'ordinateur s'est invité d'une manière intempestive pour me souffler quelques idées.
A chaque fois que j'ai ouvert ma page d'accueil pour aller sur Internet.
Malheureusement, ce n'est qu'au réveil ce matin que l'idée m'en est venue de recycler cette intrusion dérangeante.
Ben quoi, le recyclage, c'est bien une activité de " " " développement durable " " " ; non ? NNNonnn !!! Ah bon, j'croyais.

Toujours est-il que je n'ai pas eu la présence d'esprit d'en faire une capture d'écran pour m'en servir d'illustration et cette publicité dévorante a disparu ce matin.

En même temps, j'aurais sans aucun doute beaucoup hésité à leur faire de la pub gratuite.

Donc voilà ce que le très coloré et aguicheur fond d'écran m'a suggéré :

Premier job : Joueur. (gains aléatoires, potentiellement très élevés, comprenant des coûts cachés exorbitants). Job pas très durable, sauf qu'il peut se pérenniser en Perdant.

Métiers induits :  usurier, écoutant de numéro vert*, adictologue, psychiatre,  pharmacien, fabricant de poutres et de cordes, pompier, urgentiste.
* ben quoi, le voilà le durable.

contrôleur d'IP, développeur de logiciels parentaux, développeur de logiciels de contournement, pubwebmaster, veilleur pour l'industrie de logiciels de pare-feu.

Mince, Indya s'est autocensurée sur les sujets qui fâchent et me voilà qui y revient, et vous ne voyez toujours pas  le rapport avec le thème du durable. Je suis de mauvaise foi ? A votre avis ?

Bon alors, sur le trend actuel (traduisez par : en faisant des projections à partir des tendances d'évolutions actuelles ; évidemment, c'est plus long à écrire ; on comprend que les spécialistes aient leur propre jargon.)
Je tiens le filon, que dis-je, une mine, non, une nouvelle californie de métiers d'avenir : j'ai nommé les green washing jobs. D'autres disent green painting jobs.
Aïe, aïe, aïe, je jargonne encore.
Difficile à traduire en français pour celles et ceux qui n'y entendent rien en anglais, enfin en sabir internationalo-anglophone.
Bon je vous laisse faire votre propre traduction : green signifie vert. Ni voyez aucun persiflage envers le groupe politique qui s'est approprié cette couleur pour l'associer à un mouvement écologique.
L'une des couleurs qui dominent dans la nature, c'est bien le vert.
J'ai dit en son temps sur ce blog ( dans Au delà de l'aube) que ma sensibilité à l'écologie était bien antérieure à l'entrée de celle-ci en politique et que d'autre part, il me semblait qu'il était urgent de dépasser les postures politiciennes car il y a le feu au lac.
Washing, du verbe to wash, signifie action de laver. et si on lave en vert, cela donne un teinture.
Job, pas besoin de connaître l'anglais.on l'utilise aussi chez nous pour dire l'emploi.
Painting, peinture. Pas besoin non plus de vous faire un dessin.
Ca y est, vous avez compris. Tous les industriels s'y mettent à reconditionner leur présentations pour faire écolo. Vous avez l'embarras du choix. Et comme leurs services ont les moyens de services juridiques performants, je m'abstiendrai de toute allusion plus précise.

Voilà un billet bien long qui oublie l'essentiel : de vrais jobs d'avenir pour un avenir durable.

Pourtant, il en est plein qui permettent et permettront de plus en plus de mettre en harmonie activité et sauvegarde de la planète et de l'humanité. 

Toutes les activités en rapport avec l'alimentation

Il est quand même paradoxal que plus d'un milliard d'humains ne mangent pas à leur faim en même temps que ceux qui produisent de quoi nourrir les humains ne puissent en vivre.
Même si ceux qui se plaignent aujourd'hui ont fort à faire pour intégrer des pratiques plus respectueuses des équilibres écologiques.

Toutes les activités en rapport avec l'habitât et l'énergie.

Il est là aussi paradoxal de voir tant de gaspillages et tant de misère ailleurs ou ici.

Toutes les activités en rapport avec une rationalisation des transports.

Toutes les activités de recherche et de développement qui devraient intégrer les aspects écologiques, et pas seulement dans l'aspect climatique.

Utopie ? Peut-être, Egoïsme de pays riches ? Non. Il n'est pas question de refuser à tous ceux qui n'y ont pas accès, un bien-être que le XXème siècle a permis.
La décroissance nécessaire ne signifie pas décroissance pour tous. Et ceux qui ironisent font preuve d'un grand cynisme quand la faible croissance**  toxique pour la planète se réalise en creusant l'écart entre les nantis et les autres, toujours plus nombreux, toujours plus démunis.
Il est encore temps de trouver d'autres modes de fonctionnement, d'effectuer des virages, certes acrobatiques et pour certains dangereux.
** qui ne s'affiche croissance que grâce à nos instruments de mesure pipés.

La planète n'est pas un casino ; les humains, les terriens ne devraient pas en être les joueurs.
Abandonnerons-nous la terre à la friche ?

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 15:08

~ Billet 221 ~ (classé dans l'ex-catégorie le geste du colibri)

Le
Colibri zen, sous l'impulsion de Lajemy, nous demandait la semaine dernière de trouver des idées pour l'ère de l'après pétrole.
Oui je sais, c'était la semaine dernière, mais j'ai eu beaucoup de mal à trouver une idée lumineuse et pour tout dire, je ne suis pas sûre d'avoir trouvé.

D'abord, on s'imagine le plus souvent que le pétrole est d'une utilisation récente. Taratata, demandez donc au génie d'Aladin. Il a bien failli se faire griller des dizaines de fois par la cupidité des humains.
C'est toujours pareil avec eux, tant qu'ils usent de ce que leur offre la nature modérément, tout va à peu près.
Ensuite, c'est le grand dérapage dans la lessiveuse d'accélération des particules du temps. Il en est bien qui s'épouvantent, par quelque parcelle de vision résiduelle du futur. Ceux-là, leur sort est quelquefois peu enviable, voyez donc ce qu'il advint de Corpernic et de Giordano Bruno. Alors trouver des idées pour connaître le même sort ... très peu pour moi. J'ai beau avoir plein d'empathie pour les autres et les étoiles, je ne suis pas si courageuse.
D'autres savent trop bien se faire entendre : alors on interdit pour des centaines d'années un usage nouveau même dans leurs modalités salutaires. Sauf peut-être pour honorer les dieux, tel la poudre et le feu d'artifice.
Mais quand une idée, à priori bonne, est enfin traduite en concret, les voies empruntées, immodérées, transforment le progrès en nuisance.
Sans compter, bien entendu cette propension quasi-universelle à privilégier presque systématiquement les mauvais processus parmi plusieurs, telle la mauvaise monnaie d'argent chassant la bonne monnaie d'or au XVIè, XVIIèmes siècles en Europe.

Quand, conscients de la pollution des centrales thermiques, à l'époque au charbon (coke) on s'est mis à multiplier les centrales hydrauliques, ce ne fut pas pour équiper les milliers ou millions de moulins à eau et à vent et d'éoliennes de drainage. On a construit de gignatesques machins, déplacé des villages entiers, bousculé l'équilibre des mileux naturels patiemment élaborés par des millénaires de cohabitation plus ou moins respectueuse de l'homme.

Jusqu'à cette triste catastrophe du barrage de Fréjus au début des années soixante ou la prise de conscinec bien plus tardive encore de certains effets négatifs des barrages de la haute vallée du Nil.

On s'est mis à refaire des centrales thermiques, avec du pétrole, cette fois-ci.

Quand dans le milieu des  années 1960, les experts européens évaluaient les réserves de pétrole à une trentaine d'années de projection de la consommation (en intégrant une progression linéaire de la consommation et une augmentation de la population allant en ralentissant)
En 1996, les réserves évaluées sont supérieures à celles connues de 1966.
Entre temps, on a foré les océans de plus en plus profondément, on a foré la banquise aussi.
Et on a construit des centrales nucléaires, dont on ne sait trop que faire d'une partie des déchets, même si certains nous disent le contraire  et des centrales vieillissantes avaient déjà cruellement révélé, et je ne pense pas seulement à Tchernobyl, c'était facile d'en parler à l'ouest. Certaines avaries, moins importantes il est vrai, ont été bien vite tues quand elles sont parvenues à la connaissance du public.

Alors, maintenant, on parle abondamment des nouvelles énergies renouvelables, le vent de retour, le soleil, longtemps laissé à l'abandon après de très belles réalisations dans les Pyrénées par exemple, le bois...

Sans beaucoup se préoccuper des conditions sociales de leur production et de leur empreinte écologique.
Et toujours en privilégiant les grands machins au détriment de la production d'énergie de proximité.

Et si on commençait par être moins dépensiers en énergie ?
Combien de transports inutiles, je n'évoque pas seulement les transports des humains dont je vois bien qu'au delà même de l'usage de la voiture individuelle, les transhumances quotidiennes n'ont fait que croître depuis un demi-siècle si bien que les trajets durent bien plus longtemps que les trajets piétons d'antan.
Ni des transports de biens dont on arrive pour certains produits finis à faire faire des allers retours sur des milliers de kilomètres .... Et l'on s'étonne du retour de la piraterie maritime.
Je pense aussi à la consommation effective de courant électrique ou de gaz au terminus (radiateurs, cuisinières, ...) par rapport au gigantesque gaspillage que constitue la déperdition tout le long des réseaux d'acheminement.

Sans compter l'inutilité des éclairages nocturnes qui perturbent les animaux et les plantes, quand bien même leur production solaire ne couterait rien. Ce qui n'est pas tout à fait exact, car il faut prendre en compte le matériel et l'intallation et surtout le coût du matériel usagé.

Et si on cherchait à recycler l'énorme énergie que nous dépensons tous en nous activant ou que nos machines produisent en chauffant à commencer par cette merveilleuse petite machine qui m'a permis d'écrire et de publier ce billet ?

eolienneGiel---reduc1.JPG

Eolienne restaurée et en marche du côté de Giel (Orne) en 2009, telle celles que je voyais toutes rouillées depuis des années. Un bémol, elle était assez bruyante mais des maisons environnantes on ne l'entendait pas. Elles ervaient à drainer les terrains humides voire marécageux des bordsde rivière et certaines avaient été équipées d'un générateur de courant électrique.

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 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

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et ses compagnes d'infortune :

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

N'oubliez pas que

"Tous les matins du monde sont sans retour"

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TheBookEdition - Les anthologies Ephémères

La 6ème anthologie est parue en mai

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