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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 09:00

 

C'était il y a un an ... ou presque. 

Après ma tentative de prise en mains de la nouvelle plate-forme d'OverBlog, laborieuse à l'époque. Les choses se sont en partie arrangées depuis.

Après mon observation de ce que la plateforme ekablog souffrait d'une crise de croissance, tout en ne permettant pas de la quitter avec ce qu'on y avait publié. Travers fort peu civil pour qui prétendait être ouvert.

Après diverses simulations ça et là sur d'autres plate-formes et n'ayant pas envie de me mettre les mains dans le cambouis du moteur langagier informatique ... je suis à la retraite et compte bien en profiter sans avoir à retourner à l'école ...

Après beaucoup d'hésitations, d'incertitudes, de perplexité devant les surenchères pleines de bonnes intentions ou d'opportunisme commercial

Sans être capable de faire le tri dans ce maquis webien ...

 

J'avais pensé pouvoir migrer en douceur sur Blogger.

Et je dois dire que mes premiers essais de doublons sur "Fadosi continue" avaient l'allure sobre et esthétique qui me convenait.

 

 

lundi 22 juillet 2013

Fadosi continue ici

Oui, c'est une tentative.

Un jeu de mots aussi

 
Fa Do Si, un titre de blog concocté sans idée préconçue. Pourtant, j'ai plus tard découvert l'existence d'un langage à prétention universelle autre que l'esperanto et qui a été inventé au XIXe siècle par Sudre.

Et en langue universelle de Sudre, appelée aussi Solrésol, fadosi signifie ... finir.

 

La perspective des évolutions faites sur Internet, alors que je commençais à prendre mes habitudes, il faut dire qu'elle me perturbe assez pour que j'envisage en pointillés de cesser cette activité de loisirs qui me relie par écrans interposés à des chimères et des fantômes, sans doute des masques et des faux nez ...


Mais aussi d'autres personnes comme moi, qui aiment jouer avec les mots et les partager sur la Toile.

 

Pour le moment, ce n'est qu'un brouillon et j'espère lui donner une présentation moins austère et plus complète, mais sobre. J'y tiens

Inutile de dire que je ne vais pas me mettre à l'apprentissage du Solrésol, à mon âge. Ni à la musique non plus. J'en écoute, de la musique. de toutes sortes. Ce blog, comme mon premier, ouvert il y a déjà plus de 5 ans sur Over-Blog, sera silencieux, sauf le temps d'un lien pour illustrer ...

Alors oui, Fadosi continue ici


*****

 

L'austérité, j'en étais assez vite venue à bout et je pense que cette présentation aurait pu être durable :

 

fadosi-continue1---reduc1.jpg

fadosi-continue2---reduc1.jpg

à quelques détails près dans la marge de droite pour les liens.

Et même, cela n'apparait pas ici sur ces réductions de captures d'écrans, mes photos, les miennes, prises avec mon appareil photo, y étaient mieux mises en valeur.

 

Oups, l'heure tourne et un tas de choses concrètes devraient retenir mon attention ... comme une ratatouille que j'ai laissé un peu trop longtemps en liberté, mais à feu tout doux, je vous rassure, dans son wok.

 

à suivre ...    

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 05:00

 

~ Billet n° je ne sais plus ...~ (brouillon archivé le 15 janvier 2011 pour 8h, sans doute commencé bien avant, actualisé pour le publier près de quatre ans plus tard) 

Depuis ce brouillon, j'avais abandonné cette numérotation des billets qui était devenue trop compliquée avec les programmations à l'avance.

 

Le quatre juillet de cette année-là, l'éphéméride était chez Dany  et la semaine suivante chez Indya, qui a fermé son blog happée par d'autres occupations ne lui laissant pas le temps de le poursuivre.

 

Le quatre juillet ...

 

Je pense bien sûr à the independence day américain qui ouvrait tous les espoirs d'un monde plus égalitaire et plus juste.

Un regard dans le rétroviseur de l'Histoire rend modeste dans les espoirs que l'on peut mettre à un nouveau départ.

L'american way of life, comme on disait dans les années soixante, n'est pas mon modèle de société, mais je dois à la vérité de dire que d'autres mirages m'ont encore plus cruellement déçue.

 

Juste une satisfaction d'amour propre, je ne me suis jamais engagée inconditionnellement dans quelque pensée mis en actes que ce soit, j'ai toujours gardé mon esprit critique, voire caustique et je l'ai dit. Sans être comprise sur le moment ni même maintenant bien souvent.

 

Je souris intérieurement aussi quand on m'assène comme des vérités éternelles de certaines positions importantes, des arguments que j'avançais il y a bien longtemps et qui m'ont valu bien des rejets.

 

J'avais un certain dicernement et une capacité à faire des ponts audacieux, mais je n'ai pas évité des erreurs.

 

Il y a trente ans et quelques années, le quatre juillet, je m'apprêtais à faire l'une ou la plus grande erreur de ma vie, aux conséquences irrémédiables sur le cours de ma vie pleine encore des possibles de la jeunesse.

Et pas seulement sur la mienne ...


Je n'en dirai pas plus.

 

Le six juin 2010, comme un sourire des lutins ou des fées, j'avais fait cette découverte au fond du jardin ...

 

c Jour J 06-06-10 - reduc1

 

Comme pour me dire, les petits, on peut te les confier ...

 

C'était une autre attente qui se jouait incessament , pas une surprise, celle-ci, pas vraiment bienvenue car j'en anticipais avec mon intuition habituelle la tonne de complications dont elle allait être la source.

 

naissance6 - reduc1

 

Le 4 juillet de cette année-là était en train de se jouer une tragédie bien plus terrible dont j'ignorais encore tout. et dont je serai informée dans trois petits jours. Un appel téléphonique qui marquait mon impuissance, qui allaient suspendre les jours d'été à un dénouement inéluctable.

 

Combien d'espoirs et de désillusions, combien de migrants jetés dans la tourmente du déracinement ? Que de changements dans la carte du monde ?

 

Le 4 juillet 1776, un jour si plein d'espoir. Faut-il vraiment mettre dans un tiroir les illusions ou les utopies fécondes, ces fruits que portaient les promesses de cette première grande république moderne ?

.

 

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 08:00

 

Voilà encore un billet resté dans mes brouillons depuis au moins novembre 2009. C'est la réaction de quelques candidats au bac de Français de la série S (Celui qui n'a jamais ...) qui le met dans l'actualité. Je ne me souviens plus s'il devait compléter d'autres billets, publiés ceux-là ICI et ICI ou s'il en était une alternative abandonnée.

Billets en liens avec celui-ci : 

Celui qui n'a jamais ... ; Du paradoxe à l'oxymore ; Marron paradoxe


Un paradoxe est une vérité qui dérange
un oxymore est une expression qui comprend deux mots opposés le plus souvent un nom et un adjectif.
Mais aujour'hui c'est la contradiction entre une posture générale et quelque chose en particulier qui m'alerte.
paradoxale ou ambigue ? l'injonction paradoxale.

Sur mon blog, je m'efforce de privilégier l'usage de la langue française, je m'en expliquerai sans doute dans un billet. voilà un sujet que j'ai depuis longtemps dans mes carnets.

et en même temps j'écoutais Stéphane Guillon qui jouait les rallonges sur France Inter. Comment est-ce que j'explique que ses détracteurs lui reprochent en premier lieu d'être méchant, que si je crois avoir un sens de l'humour, je n'aime pas le rire méchant, que la plupart du temps, j'appréciais beaucoup les rubriques de Stéphane Guillon ? Et que ses rubriques pleines de sel me manquent ?

Peut-être parce que je devine la complexité pleine de paradoxes, ses contradictions, ses prises de position tantôt pertinentes, tantôt irréfléchies.
Je n'aimais pas quand il attaquait de manière récurrente et injuste de mon point de vue Nicolas Hulot.
Encore moins quand il défendait des personnes indéfendables.
Mais il a eu le courage de s'élever à contre courant de la vox mediati contre l'indulgence envers le tourisme sexuel.
Parce qu'il n'a pas hésité à défier l'un des "puissants de la terre" pour une attitude inqualifiable et qu'il a osé dénoncer en faisant rire.

Sur mon blog, je privilégie la langue française, que les pays francophones défendent bien mieux que les métropolitains. Au point d'en agacer quelques uns par mes "belle fin de semaine" en lieu de bon week end.
N'allez pas croire que je n'aime pas la langue anglaise. Je la maîtrise mal à l'oral mais je la lis assez facilement. Enfin lorsqu'il s'agit de littérature et avec un bon dictionnaire à porter de main. Pas lorsqu'il s'agit d'essayer de comprendre des travaux scientifiques rarement accessibles dans une autre langue puisqu'il est passé dans l'usage courant du monde de la recherche de publier en anglais pour être reconnu.
Il me semble que par cette seule pratique de désertion, on se prive des meilleures idées sur le sujet au profit de la maîtrise d'une langue véhiculaire standardisée. Le contraire de ce qui peut élargir la pensée et appeler à des idées nouvelles !

 

A l'origine de ces réflexions ? Une carte et son slogan à faire circuler sur les blogs, alternative aux récompenses et autres tags destinés à découvrir d'autres blogs et à faire connaître le sien. Il y a cinq ans ! la préhistoire de la communication avec le web ...

J'adhérais à une moitié du slogan (encore que la pratique généralisée des bisous les vident de leur élan et de leur sincérité) et je rejetais l'autre. Je la rejette plus que jamais, tant ce mot, terrible, (la guerre), ne doit pas être détourné de son sens et de son contenu. 

 

bisous-papillons---reduc1.jpg

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 05:00

 (ex catégorie chronique des jours d'antan)

Ce devait être le Billet 218 ... en avril 2009. Il est resté dans mes brouillons. Il fait suite à mon billet précédent


Pour le tag des écrivaines, je vous avais dit que j'en avais d'autres.
Je sais que je me suis laissée piégée par le temps et que le mercredi est expiré.
Je voulais pourtant vous présenter quelques unes des dames de plume qui ont enchanté mon enfance et dont les écrits ont contribué à m'édifier, à semer des graines de pensées et de comportements devant les évènements de la vie.


Si j'ai lu beaucoup plus tard La dentelière d'Alençon de Jeanine Montupet (1), j'étais une grande dévoreuse de contes. J'ai assez vite retenu les noms de Perrault, des frères Grimm et d'Andersen, mais pour mes lectures habituelles,  je prêtais guère attention à leurs auteurs.
Bien avant Pauvre Blaise, la contesse de Ségur(2), née Sophie Rostopchine réjouissait mes heures silencieuses et j'aurais bien été incapable d'associer l'Oiseau Bleu ou La princesse aux cheveux d'or à Madame d'Aulnoy(3)

 


Non, ce n'est pas le livre dans lequel j'ai découvert ce conte, celui-ci m'a été offert adulte par quelqu'un qui connait ma part d'enfance, dans cette très belle édition de Grasset Jeunesse, illustrée avec talent par René Clément.
Il faut bien dire que la vie de la Dame est tellement sulfureuse que l'on peut comprendre le silence des historiens de la littérature.

 

Comme beaucoup de jeunes adolescentes, je me suis identifiée à Anne Frank(4) qui a été ma prote d'entrée à cette partie sombre de l'Histoire récente de l'humanité au même titre que la version simplifiée de La case de l'Oncle Tom de Harriet Beecher Stowe(5) dans la collection rouge et or m'avait très tôt sensibilisé à l'infamie et à l'ambiguité de l'esclavage aux Etats-Unis.

 

Il n'étonnera pas beaucoup de vieilles adolescentes de mon âge si je vous dis combien j'ai vibré avec Jane Eyre de Charlotte Brontë(6). Mais ce sont Les hauts de Hurle Vent, de sa soeur Emily Brontë(6), qui ont encore bien plus résonné en moi.

 

1.- Jeanine Montupet, 1919 - 2012, auteur

2.- La comtesse de Ségur, 1799 - 1874, femme de lettres française d'origine russe

3.- Madame d'Aulnoy, 1650 - 1705, écrivain français de contes de fées

4.- Anne Frank, 1929 - 1945, victime juive avec sa famille, son journal est mondialement connu

5.- Harriet Beecher Stowe, 1811 - 1896, femme de lettres américaine, abolitionniste de l'esclavage

6.- Emily Brontë, 1818 - 1848, poétesse et romancière britannique, soeur de Charlotte et Anne, auteur des Hauts de Hurle Vent

Charlotte Brontë, 1816 - 1855, romancière britannique, auteur de Jane Eyre

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 16:00

 

En contre-point aux jupes, un petit topo sur le pantalon et son histoire ...

Le nom français tire son nom du personnage de la Comedia del'Arte Pantalone. Si le nom remonte donc aux environs du XVIe siècle, la chose, elle, est beaucoup plus ancienne.

 

L'art figuratif de la Préhistoire permet d'en deviner l'existence au Paléolithique supérieur (entre 35 000 et 10 000 avant notre ère)

 

Dans l'Antiquité, et notamment en Perse, de nombreuses représentations en attestent l'emploi et par les duex sexes.

Leur forme et leur ampleur diffère. Il est souvent lié à l'usage de l'équitation

 

Après, il peut être plus ou moins pratique et quelquefois plutôt moins que plus quand il oblige les Algéroises du XVIIe siècle (ou bien plus tard encore) à faire de tous petits pas.

 

costume-traditionnel-algerois.jpg

costume traditionnel algérois, XVIIe et XVIIIe siècles 

 

femme-ao-dai-vietnam-asie-costume-traditionnel.jpg

costume traditionnel féminin, Viet-Nam

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 05:00

En sympathique clin d'oeil à des lycéens qui vont affoler des grenouilles et des tétards de bénitier qui se noieraient dans un verre d'eau

 

      Jupes d'hommes

 centurion-romain.jpgFustanella_Greek_Costume_Peloponese.JPG

centurion romain

 costume traditionnel grec du Péloponèse, hérité des Arvanites,

par Nicolas Sperling (1881 - 1940)

 

polynesie-he3bd7-37f8f.jpg

Polynésiens en compétition de lancer de javelots traditionnels

 

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Ecossais en kilt avec sa cornemuse

 

ConneryKilt.jpg

      Sir Sean Connery en kilt à Washington en 2004

 

robe d'enfant (garçon et fille)

la mode illustrée1870 d

"la mode illustrée", 1870, tapis de jeux d'enfant et robe pour petit garçon de 2 à 3 ans     

 

Jupes de filles dans les années 1960

ecole-normaleneige-et-pantalon.jpg

température inférieure à 0°. Nous venons juste d'avoir l'autorisation exceptionnelle de mettre un pantalon. La semaine prochaine nous serons mieux équipées, si toutefois nous pouvons rentrer chez nous. La neige a tenu tout janvier. 

 

explorateurs 3 - reduc1

plus agréable en été mais pas très facile pour le sport ...

 

et pour finir, la réponse de la bergère au berger :    

mannequinFarceurJB

photo prêtée par Jill Bill    

y a des coups de pied au ...

archive familiale (vers 1945)

 

Jusqu'à très récemment un arrêté préfectoral interdisant le port du pantalon aux femmes datant de ??? n'avait toujours pas été abrogé.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 09:00

C'était mon 68ème billet publié le 15 mars 2009 vers 18h30

 

En ce 25 novembre 2013, un peu plus d'un mois après avoir assisté au procès en Assises relatif à la mort tragique de ma petite nièce Anne-Sophie, cette journée internationale ne peut que raviver nos blessures, notre chagrin.

Alors je voulais mettre un peu de soleil et de couleurs avec l'envie de vous faire partager à nouveau cette vieille photo de famille (années 1925 ... quand ma marraine, la "demoiselle" au centre de la photo, la superbe étoile, a eu ses 25 ans)

Ses collègues midinettes, déjà et encore catherinettes, lui avaient fabriqué un bien beau chapeau.

Si la photo, comme le plus souvent à l'époque, est en noir et blanc, le chapeau, lui était bien aux couleurs de la Sainte Catherine, vert et jaune, comme pour célébrer deux des couleurs les plus répandues dans la nature.

 

Car les vieux jardiniers se rappellent du dicton :

"A la Sainte Catherine

Tout arbre prend racine"

 

J'écrivais :

 

Histoire d'en rajouter sur le thème de la vieillesse relative et pour faire suite à mon petit billet sur les midinettes, voici un petit bonus pour le thème de la semaine de Dana.

OB me demande d'indiquer une thématique pour ce billet, j'ai choisi Féminin  pour faire suite au billet Vous avez dit midinettes pour la journée de la femme, mais j'aurais tout aussi bien pu indiquer  humour ou économie, à défaut d'une rubrique social ou société ou même people pour people d'un jour !

Elles ont commencé en sortant de l'école :

livret de travail mam couverture - reduc

 couverture d'un livret de travail

Un tel livret de travail était obligatoire et délivré gratuitement par les maires aux parents des enfants des deux sexes de moins de dix-huit ans

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première page du livret


Relevez que pour travailler avant l'âge de treize ans, il fallait avoir le certificat d'études primaires, mais nullement si l'enfant avait treize ans et plus !

livret trav mam p2 - reduc


Cette toute jeune fille de treize ans qui était ma maman n'avait donc même pas besoin de ce sésame, mais je vous rassure, elle l'avait eu avec panache.
J'ai vu en librairie cet automne qu'un éditeur avait eu la bonne idée de publier les sujets d'une série de certificats d'études. Il pourrait être utile de faire travailler nos neurones sur ces exercices !

livret trav mam p3 - reduc


Elles y restaient quelques années et  quittaient le plus souvent leur travail pour se marier.
Après la Grande guerre, il était moins courant pour les épouses de continuer une activité salariée.

Mais pour les plus âgées qui restaient célibataires, avoir eu 25 ans se fêtait joyeusement le 25 novembre jour de la Sainte Catherine.

catherinettes1
 

De là les expressions coiffer la sainte Catherine et catherinettes. C'est tout de même plus joli que  "vieilles filles" dont elles étaient dès lors affublées !

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 08:50

      (ex catégorie chronique des jours d'antan)


Oui, c'est vrai, ce n'est pas toujours au réveil, mais souvent. Même quand je me suis réveillée la nuit, une ou plusieurs fois, même si j'ai rompu alors la monotonie en me levant, en lisant ou en mettant la radio, le petit matin est souvent un moment où je me suis rendormie.

C'est alors le radio-réveil qui me tire de cet ultime somme, suivi de près par l'alarme programmée de mon téléphone. J'en profite alors pour l'allumer et pour boire un grand verre d'eau.

 

Et je m'accorde une bonne demi-heure de farniente allongée. en ce moment, c'est juste sous un drap léger. encore que cette nuit j'ai remis une couverture. 

 

C'est à ce moment-là que je prends connaissance des informations. Le soir, entre les coups de fil, le diner, le zapping anti-pub, je suis plus distraite.

 

Pourtant c'est vrai, les actualités d'hier soir, mentionnant des noyades sur les plages de méditerranée ont mentionné Palavas les Flots.

 

bains-de-mer-annees20.jpg

sortie-de-bain-annees20.jpg

sur-la-plage-annees20.jpg

 

Palavas les Flots, 1926

 

Cette année-là, ma maman venait d'avoir 13 ans et venait de perdre sa maman. Elle a bénéficié de la solidarité de son quartier et de la fondation d'un mécène pour partir en "centre de vacances". Bien sûr, ce vocable n'existait pas encore.

 

Cette année-là, (elle ne savait pas nager), elle a bien failli se noyer, sans la rapidité et l'efficacité d'intervention d'un très bon nageur. J'ai eu droit au récit de cet événement, de sa frayeur et de sa reconnaissance, comme mes frères et soeurs avant moi ... Au récit de ces merveilleuses vacances aussi, malgré le voile de tristesse qui l'avait fait orpheline.

 

Cette année-là, elle s'est juré d'apprendre à nager quand une nouvelle occasion se présenterait. Bien consciente que cela ne suffirait pas et qu'il était important, même en sachant nager, de ne pas se mettre en risques. C'est mon père qui lui a appris, des années après, lors qu'ils étaient jeunes mariés.

 

C'est pour cette raison, et aussi parce que l'un de leurs premiers logements était en bordure de rivière, que tous mes frères et soeurs ont appris très tôt la natation et les risques de l'eau, à une époque où beaucoup d'enfants et encore plus d'adultes, ne savaient pas nager, y compris parmi les marins.

 

En 1966, quand à la fin de notre première année d'école normale (l'équivalent de la seconde en lycée) nous avons fait notre stage d'EPS en plein air d'une semaine, j'ai découvert avec étonnement que plus de la moitié des filles et des garcons de notre promotion ne savaient pas nager. 

 

Quant à moi, de santé fragile et très frileuse, je n'ai su nager que vers les 8 ou 9 ans et sans grande endurance. Il n'aurait pas fallu me demander de nager plus de 100 mètres, et encore, je sortais exténuée de ces tests. Et je ne vous parle pas de la chair de poule, des doigts blancs et des lèvres violettes ...

 

L'obligation (sauf dispenses médicales) de la natation dans les collèges et les lycées puis dans les écoles, n'est venue que bien plus tard, avec la construction de piscines couvertes, dans les années 1970. Les futurs institutrices et instituteurs ont profité de leur séjour au bord d'un lac pour apprendre à nager ou se perfectionner. 

 

Une semaine, c'était bien peu. Mais à cette époque déjà (milieu des années 1960), l'intérêt pour la formation des maîtres se disputait avec la "rigueur budgétaire" et quelques années plus tôt, ce stage était encadré à l'IREPS de région pendant 3 semaines.

 

Mon mauvais esprit a tendance aussi à soupçonner une volonté politique d'affaiblir la transmission des valeurs d'une certaine idée de la République et de la laïcité. Mais cela est une autre histoire ...

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 08:00

 

"Se souvenir d'Anne-Sophie", c'est l'un des renvois que j'ai utilisés dans la barre d'Over-blog pour remplacer le texte libre que j'ai mis en exergue sur mon blog pendant plus de deux ans. Il se présentait ainsi avant que je le préserve dans un simple article de ce blog en vue d'une éventuelle migration vers la nouvelle plateforme d'Overblog.

 

Se souvenir d'Anne-Sophie

 

les yeux dAnne-sophie

et de ses 145 compagnes d'infortune en 2010. 122 en 2011. en 2012 ?

25 novembre journée contre les violences faites aux femmes

et tous les jours contre toutes les violences

      ONU 15 mars 2013  enfin un texte signé

contre les violences faites aux femmes et aux filles

 

 

La nouvelle présentation n'évoque rien aux nouveaux visiteurs mais elle continue à parler à toutes celles et ceux qui savent étant passé par ici ou me connaissant dans la vie de chair, d'os, de sang, de sueur et de larmes, de rires aussi, 

 

J'allais dire il le faut bien. Ce ne serait pas exact. Il convient plutôt de dire

La vie continue. Elle est la plus forte.

Pour les vivants. pour ceux qui restent.

Pour les plus jeunes qui grandissent et qui ont droit à la joie et aux petits bonheurs de la vie.

Nous ne t'oublions pas Anne-Sophie, nous ne t'oublierons jamais;

La vie continue,

Avec toute sa palette d'événements, de sentiments,

Avec son intensité, ses douleurs et ses joies.

 

Le 7 juillet au soir ou le 8 au matin, je n'ai ensuite jamais très bien retenu quand exactement j'ai été informé de ce qui venait d'arriver à ma petite nièce Anne-Sophie. J'ai su qu'elle avait été retrouvé gisant inconsciente dans son appartement, qu'elle y était ainsi depuis de nombreuses heures, 48 heures peut-être, que son fils âgé de moins de deux ans était à ses côtés et que les secours avaient été prévenus par téléphone au bout de tout ce temps par l'auteur des coups. 

 

La semaine dernière, j'ai voulu en faire une page sur mon blog d'essai, pensant qu'elle figurerait en en cart résumé sur la droite comme je le pensais pour le modèle de présentation que j'utilise. Pas du tout, il faut dérouler le menu pages, (qui n'évoque absolument rien aux visiteurs, pour voir le titre de la page et juste la page, sans même un bref résumé, ce qui n'évoque guère plus ...

 

J'y ai pourtant ajouté les statistiques connues pour l'année 2012 : 148 femmes et 26 hommes ont été tués par leur conjoint, concubin, pacsé, ou ex ... Sur les 26 femmes auteures d'homicides, 17 avaient été victimes des violences de leur compagnon. ... La plupart dans le silence médiatique* pendant que gesticulent bruyamment devant les caméras de télévision, souvent complaisantes, quelques rares géniteurs qui se prétendent privés de leurs droits.

 

* ajout à 12h30 ce lundi 8 et mea culpa envers les journalistes qui font leur métier, il y en a beaucoup. Ouvert ma boite de courriel qui m'a conduit à cette présentation d'article du Parisien de ce matin lundi 8 juillet 2013 (Mauregard ...)

 

Il faut savoir que dans notre société où la moitié des couples se séparent, la plupart des pères conservent leurs droits, tous leurs droits. Que parmi eux, certains ne les utilisent pas et que trop ne remplissent pas leurs devoirs.

 

frise-pensee2.jpg

 

Anne-sophie, cela fait trois ans maintenant. Trois ans que tu commençais presque sept semaines de lente agonie. Trois ans que tes parents, tes frères et soeurs, ton enfant, tes grand-parents, tes oncles et tes tantes, tes cousins et tes cousines, sont privés de toi, trois ans que ton enfant grandit sans sa maman. Trois ans qu'il aurait été près d'avoir une petite soeur ou un petit frère, mais pour vivre dans quel cauchemar vu ce qui a été découvert sur le corps d'Anne-Sophie ?

 

Bien sûr, pour les vivants dont je suis, la vie continue. Des moments nous font sourire, d'autres rire, d'autres nous remplissent de joie.

 

Comme cette belle idée d'arriver à réunir tous les frères et soeurs de ta grand-mère et de ton grand-père pour leurs noces de diamant, leurs enfants, petits enfants et arrière-petits enfants. Pratiquement tous, il en manquait juste un (on ne fait pas de miracle) et toi bien sûr la grande absente, ainsi que ton fils. Il était bien trop tôt pour le dépayser dans une ambiance inconnue de lui.

 

  Anne-Sophie encadrée - reduc    Anne-Sophie et Noa encadré - reduc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anne-Sophie, j'ai fait ces pastels autant avec mon coeur qu'avec mes craies.

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regards croisés x 2 - reduc

.

Publié dans CROQUEURS DE MOTS faute de pouvoir publier ce billet dans toutes mes communautés à la fois juste parce que la lutte contre les violences, toutes les violences, est un des défis qui me tient le plus à coeur et que je n'ai que mes mots dans cette démarche.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:00

 

Eh oui, j'ai laissé passé l'anniversaire de mon blog. Le 23 juin 2008, j'écrivais en effet juste ces mots :

 

Lundi 23 juin 2008
- Par Jeanne Fadosi

~ Billet 1 ~

J'y viens sans idée préconçue mais avec l'enthousiasme des débutants.
Aujourd'hui, c'est juste pour essayer ce nouvel outil.

 

sans même y ajouter une photo. Sans même sans doute un avatar.

 

Mais il est sans doute plus logique de fêter cet anniversaire aujourd'hui, car c'est le 25 que j'ai posté un 2ème article un tant soit peu plus conséquent, Chants d'oiseaux. Depuis, la haie a été complètement supprimée par de nouveaux habitants peu scrupuleux. Mais j'y ai gagné en clarté. Et puis aux thuyas, qui ont colonisé en haies tout notre territoire, je préfère les végétations plus locales.

 

Ou celles qui se sont inscrustées, même dans les cailloux, et sont retournées à leur vie sauvage

 

Alors quand j'ai trouvé dimanche dans les graviers, le sedum âcre faire le joli coeur à une petite pensée sauvage telle celles qui m'ont suggéré mon premier avatar, j'ai sorti mon apn.

 

coeur-en-sedum-acre---reduc.JPG pensee-sauvage-juin-2013---reduc.JPG

 

Inutile de réécrire ici mon étonnement renouvelé depuis tout ce temps de ce que j'ai trouvé ici auquel je ne m'attendais pas.

A tous, qui passez ici, qui le faites vivre par vos remarques et vos blogs aussi, par nos regards croisés, je vous dis merci d'être derrière cet écran

 

coeur-en-sedum-acre---dessin-reduc.JPG

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  • : Fa Do Si
  • : Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
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 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

je n'oublie pas Anne-Sophie

les yeux dAnne-sophie

et ses compagnes d'infortune :

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

N'oubliez pas que

"Tous les matins du monde sont sans retour"

Métiers improbables

TheBookEdition - Les anthologies Ephémères

La 6ème anthologie est parue en mai

Informations sur 

 Les anthologies éphémères