Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 08:50

      (ex catégorie chronique des jours d'antan)


Oui, c'est vrai, ce n'est pas toujours au réveil, mais souvent. Même quand je me suis réveillée la nuit, une ou plusieurs fois, même si j'ai rompu alors la monotonie en me levant, en lisant ou en mettant la radio, le petit matin est souvent un moment où je me suis rendormie.

C'est alors le radio-réveil qui me tire de cet ultime somme, suivi de près par l'alarme programmée de mon téléphone. J'en profite alors pour l'allumer et pour boire un grand verre d'eau.

 

Et je m'accorde une bonne demi-heure de farniente allongée. en ce moment, c'est juste sous un drap léger. encore que cette nuit j'ai remis une couverture. 

 

C'est à ce moment-là que je prends connaissance des informations. Le soir, entre les coups de fil, le diner, le zapping anti-pub, je suis plus distraite.

 

Pourtant c'est vrai, les actualités d'hier soir, mentionnant des noyades sur les plages de méditerranée ont mentionné Palavas les Flots.

 

bains-de-mer-annees20.jpg

sortie-de-bain-annees20.jpg

sur-la-plage-annees20.jpg

 

Palavas les Flots, 1926

 

Cette année-là, ma maman venait d'avoir 13 ans et venait de perdre sa maman. Elle a bénéficié de la solidarité de son quartier et de la fondation d'un mécène pour partir en "centre de vacances". Bien sûr, ce vocable n'existait pas encore.

 

Cette année-là, (elle ne savait pas nager), elle a bien failli se noyer, sans la rapidité et l'efficacité d'intervention d'un très bon nageur. J'ai eu droit au récit de cet événement, de sa frayeur et de sa reconnaissance, comme mes frères et soeurs avant moi ... Au récit de ces merveilleuses vacances aussi, malgré le voile de tristesse qui l'avait fait orpheline.

 

Cette année-là, elle s'est juré d'apprendre à nager quand une nouvelle occasion se présenterait. Bien consciente que cela ne suffirait pas et qu'il était important, même en sachant nager, de ne pas se mettre en risques. C'est mon père qui lui a appris, des années après, lors qu'ils étaient jeunes mariés.

 

C'est pour cette raison, et aussi parce que l'un de leurs premiers logements était en bordure de rivière, que tous mes frères et soeurs ont appris très tôt la natation et les risques de l'eau, à une époque où beaucoup d'enfants et encore plus d'adultes, ne savaient pas nager, y compris parmi les marins.

 

En 1966, quand à la fin de notre première année d'école normale (l'équivalent de la seconde en lycée) nous avons fait notre stage d'EPS en plein air d'une semaine, j'ai découvert avec étonnement que plus de la moitié des filles et des garcons de notre promotion ne savaient pas nager. 

 

Quant à moi, de santé fragile et très frileuse, je n'ai su nager que vers les 8 ou 9 ans et sans grande endurance. Il n'aurait pas fallu me demander de nager plus de 100 mètres, et encore, je sortais exténuée de ces tests. Et je ne vous parle pas de la chair de poule, des doigts blancs et des lèvres violettes ...

 

L'obligation (sauf dispenses médicales) de la natation dans les collèges et les lycées puis dans les écoles, n'est venue que bien plus tard, avec la construction de piscines couvertes, dans les années 1970. Les futurs institutrices et instituteurs ont profité de leur séjour au bord d'un lac pour apprendre à nager ou se perfectionner. 

 

Une semaine, c'était bien peu. Mais à cette époque déjà (milieu des années 1960), l'intérêt pour la formation des maîtres se disputait avec la "rigueur budgétaire" et quelques années plus tôt, ce stage était encadré à l'IREPS de région pendant 3 semaines.

 

Mon mauvais esprit a tendance aussi à soupçonner une volonté politique d'affaiblir la transmission des valeurs d'une certaine idée de la République et de la laïcité. Mais cela est une autre histoire ...

.

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 08:00

 

"Se souvenir d'Anne-Sophie", c'est l'un des renvois que j'ai utilisés dans la barre d'Over-blog pour remplacer le texte libre que j'ai mis en exergue sur mon blog pendant plus de deux ans. Il se présentait ainsi avant que je le préserve dans un simple article de ce blog en vue d'une éventuelle migration vers la nouvelle plateforme d'Overblog.

 

Se souvenir d'Anne-Sophie

 

les yeux dAnne-sophie

et de ses 145 compagnes d'infortune en 2010. 122 en 2011. en 2012 ?

25 novembre journée contre les violences faites aux femmes

et tous les jours contre toutes les violences

      ONU 15 mars 2013  enfin un texte signé

contre les violences faites aux femmes et aux filles

 

 

La nouvelle présentation n'évoque rien aux nouveaux visiteurs mais elle continue à parler à toutes celles et ceux qui savent étant passé par ici ou me connaissant dans la vie de chair, d'os, de sang, de sueur et de larmes, de rires aussi, 

 

J'allais dire il le faut bien. Ce ne serait pas exact. Il convient plutôt de dire

La vie continue. Elle est la plus forte.

Pour les vivants. pour ceux qui restent.

Pour les plus jeunes qui grandissent et qui ont droit à la joie et aux petits bonheurs de la vie.

Nous ne t'oublions pas Anne-Sophie, nous ne t'oublierons jamais;

La vie continue,

Avec toute sa palette d'événements, de sentiments,

Avec son intensité, ses douleurs et ses joies.

 

Le 7 juillet au soir ou le 8 au matin, je n'ai ensuite jamais très bien retenu quand exactement j'ai été informé de ce qui venait d'arriver à ma petite nièce Anne-Sophie. J'ai su qu'elle avait été retrouvé gisant inconsciente dans son appartement, qu'elle y était ainsi depuis de nombreuses heures, 48 heures peut-être, que son fils âgé de moins de deux ans était à ses côtés et que les secours avaient été prévenus par téléphone au bout de tout ce temps par l'auteur des coups. 

 

La semaine dernière, j'ai voulu en faire une page sur mon blog d'essai, pensant qu'elle figurerait en en cart résumé sur la droite comme je le pensais pour le modèle de présentation que j'utilise. Pas du tout, il faut dérouler le menu pages, (qui n'évoque absolument rien aux visiteurs, pour voir le titre de la page et juste la page, sans même un bref résumé, ce qui n'évoque guère plus ...

 

J'y ai pourtant ajouté les statistiques connues pour l'année 2012 : 148 femmes et 26 hommes ont été tués par leur conjoint, concubin, pacsé, ou ex ... Sur les 26 femmes auteures d'homicides, 17 avaient été victimes des violences de leur compagnon. ... La plupart dans le silence médiatique* pendant que gesticulent bruyamment devant les caméras de télévision, souvent complaisantes, quelques rares géniteurs qui se prétendent privés de leurs droits.

 

* ajout à 12h30 ce lundi 8 et mea culpa envers les journalistes qui font leur métier, il y en a beaucoup. Ouvert ma boite de courriel qui m'a conduit à cette présentation d'article du Parisien de ce matin lundi 8 juillet 2013 (Mauregard ...)

 

Il faut savoir que dans notre société où la moitié des couples se séparent, la plupart des pères conservent leurs droits, tous leurs droits. Que parmi eux, certains ne les utilisent pas et que trop ne remplissent pas leurs devoirs.

 

frise-pensee2.jpg

 

Anne-sophie, cela fait trois ans maintenant. Trois ans que tu commençais presque sept semaines de lente agonie. Trois ans que tes parents, tes frères et soeurs, ton enfant, tes grand-parents, tes oncles et tes tantes, tes cousins et tes cousines, sont privés de toi, trois ans que ton enfant grandit sans sa maman. Trois ans qu'il aurait été près d'avoir une petite soeur ou un petit frère, mais pour vivre dans quel cauchemar vu ce qui a été découvert sur le corps d'Anne-Sophie ?

 

Bien sûr, pour les vivants dont je suis, la vie continue. Des moments nous font sourire, d'autres rire, d'autres nous remplissent de joie.

 

Comme cette belle idée d'arriver à réunir tous les frères et soeurs de ta grand-mère et de ton grand-père pour leurs noces de diamant, leurs enfants, petits enfants et arrière-petits enfants. Pratiquement tous, il en manquait juste un (on ne fait pas de miracle) et toi bien sûr la grande absente, ainsi que ton fils. Il était bien trop tôt pour le dépayser dans une ambiance inconnue de lui.

 

  Anne-Sophie encadrée - reduc    Anne-Sophie et Noa encadré - reduc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anne-Sophie, j'ai fait ces pastels autant avec mon coeur qu'avec mes craies.

.

regards croisés x 2 - reduc

.

Publié dans CROQUEURS DE MOTS faute de pouvoir publier ce billet dans toutes mes communautés à la fois juste parce que la lutte contre les violences, toutes les violences, est un des défis qui me tient le plus à coeur et que je n'ai que mes mots dans cette démarche.

.

Partager cet article
Repost0
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:00

 

Eh oui, j'ai laissé passé l'anniversaire de mon blog. Le 23 juin 2008, j'écrivais en effet juste ces mots :

 

Lundi 23 juin 2008
- Par Jeanne Fadosi

~ Billet 1 ~

J'y viens sans idée préconçue mais avec l'enthousiasme des débutants.
Aujourd'hui, c'est juste pour essayer ce nouvel outil.

 

sans même y ajouter une photo. Sans même sans doute un avatar.

 

Mais il est sans doute plus logique de fêter cet anniversaire aujourd'hui, car c'est le 25 que j'ai posté un 2ème article un tant soit peu plus conséquent, Chants d'oiseaux. Depuis, la haie a été complètement supprimée par de nouveaux habitants peu scrupuleux. Mais j'y ai gagné en clarté. Et puis aux thuyas, qui ont colonisé en haies tout notre territoire, je préfère les végétations plus locales.

 

Ou celles qui se sont inscrustées, même dans les cailloux, et sont retournées à leur vie sauvage

 

Alors quand j'ai trouvé dimanche dans les graviers, le sedum âcre faire le joli coeur à une petite pensée sauvage telle celles qui m'ont suggéré mon premier avatar, j'ai sorti mon apn.

 

coeur-en-sedum-acre---reduc.JPG pensee-sauvage-juin-2013---reduc.JPG

 

Inutile de réécrire ici mon étonnement renouvelé depuis tout ce temps de ce que j'ai trouvé ici auquel je ne m'attendais pas.

A tous, qui passez ici, qui le faites vivre par vos remarques et vos blogs aussi, par nos regards croisés, je vous dis merci d'être derrière cet écran

 

coeur-en-sedum-acre---dessin-reduc.JPG

Partager cet article
Repost0
9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 10:00

(ex catégorie chronique des jours d'antan) 

 

"Je me fous du monde entier quand Frédéric

Me rappelle [...]

On n'était pas des poètes, ni curés, ni malins,

Mais papa nous aimait bien,

Tu t'rappelles le dimanche,

Autour de la table, ça riait, discutait,

Pendant que maman nous servait. Mais après ..."

Claude Léveillée, extrait des paroles de Frédéric, 1962

 

Une chanson qui me revient dans la tête, comme l'un de nos chants de ralliements familiaux qui collait tellement bien avec mes douze - quinze ans et ce que nous vivions.

Un chanteur que je n'entendais plus depuis longtemps, à mon grand regret

 

Frédéric de Claude Léveillée,

décédé le 9 juin 2011, il y a deux ans aujourd'hui, en toute discrétion

 

merci à ceux qui l'ont mis en ligne et qui me permettent ce merveilleux souvenir.

 

A mon père, décédé le 7 juin 1976. Comme tu as manqué à mes enfants.

Comme j'aurais aimé qu'ils te connaissent.

 

archfabie10121b

 

et autour de lui, à ma mère, mes soeurs, mes frères

 

Si seulement tu avais laissé plus tôt cette foutue clope !

.

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 06:00

 

retrouvé en faisant du rangement dans mon blog cet échange de commentaires ... intemporel

De passage, pour lire ta réponse à mon commentaire sur les flatteries d'OB-Blogeurs. Je trouve ta réponse sage. 
Je dis toujours qu'il faut positiver, donc j'essaie de trouver quelque chose dans les textes ou dans les différentes peintures que je vois pour tourner un compliment. Un petit rien que je trouve joli, je le décris. J'aime aussi l'anonymité (anonymat) des commentaires, qui aujourd'hui apporte quelque chose à celui qui les lit et dans une semaine, ils seront oubliés au fond d'un article sur la blogosphère. étrange qu'un écrit destiné à quelqu'un soit si anonymement oublié dans une semaine, noyé dans le gouffre des com. 
Il est vrai que l'on est pas ici (sur notre blog) pour se faire casser ou casser les copains. Si on est sur notre blog virtuel c'est qu'on est en quête d'une réponse, d'une autre vie, de compliments que l'on ne recoit pas dans la vie de tous les jours. Bref, d'une reconnaissance. 
Bla bla bla,... je deviens bavarde. C'est que sur mon carnet à l'école, c'était toujours écrit "M. bavarde en classe". Peut mieux faire ! 
Amicalement, Maous
Commentaire n°13 posté par Maous+Artiste+Defiant+l'Olibrius le 06/06/2009 à 09h23
Sages réflexions également. Ton passage à l'école t'a laissé des souvenirs mitigés ... Je rêve d'enfants qui comprendraient l'utilité de faire ce dont ils sont capables. d'entendre qu'ils peuvent avoir confiance en eux. Mais pour cela effectivement il faut entendre et donc faire silence. Je rêve d'instits comme j'en ai eu, qui sauraient trouver les mots pour cette confiance.
Amicalement, Jeanne Fadosi
Réponse de Jeanne Fadosi le 06/06/2009 à 11h55

 

maison-fils---reduc.JPG 

Pour que les élèves continuent à mettre leur vie et leur maison en couleurs tout au long de leur scolarité ...    

 

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 10:00

 

Voilà ce que je mettais en ligne le 26 janvier 2009, six mois après l'ouverture de mon blog.

Etonnant, non ?

 

~ Billet 46 ~

Depuis qu'en juin dernier, je me suis lancée dans la blogosphère, je m'en suis tenue à deux ou trois articles par semaine , quelquefois moins, exceptionnellement plus.

Mais voici que du dimanche au vendredi, mon gentil frère s'étonnait du silence de mon clavier. Voici le début de son message :

 

"Je me préparais à t'envoyer ce message : " j'ai trouvé pourquoi ton blog est resté figé..." avec la pièce jointe qui, en effet, explique tout !
Mais je vois que ton dernier billet de vendredi, avec sa palette nuancée, rend caduque mon intention.
Tant pis. Je persiste quand même, juste pour te montrer mon attention.[...]"

E-mails improbables
Pas de soucis, ma souris va bien.

Les silences me sont des respirations nécesssaires.

C'est plutôt le piano qui reste trop silencieux depuis le départ de mes enfants, heureusement que certains s'en étonnent :

chat pianiste1chat pianiste2

pendant qu'on ne fait pas attention à moi ...

 comment ça s'ouvre un piano ?

chat pianiste4chat pianiste3

Tant pis ... dansons ...                                                                               


                                                             
ce serait encore mieux si je pouvais chanter comme elle
le chat et la diva                                                                    

 

Partager cet article
Repost0
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 09:00

 

C'était un lundi comme aujourd'hui, au bout d'un long tunnel d'été.

 

Elle avait fini par s'éteindre. 

 

Je n'ai pas pu faire de billet le 23 août dernier.

 

Son souvenir m'effleure presque tous les jours pourtant. Comme une impuissance à sentir ce que ses proches enfouissent au fond d'eux-mêmes. Ma nièce m'a téléphoné longuement ce jour d'un anniversaire trop sensible pour son frère, pour ses neveux et nièces (les frères et soeurs d'Anne-Sophie), pour elle sans doute, pour ses parents (ma soeur ainée et mon beau-frère), qui ne sont plus capables d'en parler, qui mettent sur leur coeur l'analgésique d'un oubli de façade, en trompe-coeur.

Trop sensible encore pour qu'on s'en souvienne ce jour-là justement. Ce jour-là, la mémoire fuit, zappe. 

Moi qui y pense très souvent, je n'ai pas fait le lien non plus ce jour-là. La pensée d'Anne-Sophie n'a pas émergé à ma conscience. Nous avons parlé d'une foule d'autres choses, y compris de la dureté du monde, du monde des autres.

Ainsi sans doute devrons-nous tous apprendre à vivre cette tragédie dans la ponctuation de dates à la mémoire trop cruelle pour être regardée en face. Le temps, non pas du déni, mais du "comme si cet été-là n'avait pas eu lieu".

Le temps à laisser des plaies vives se transformer en chéloïdes boursouflées, cicatrices laides et fragiles qui feront mal et referont mal longtemps encore et sans doute jusqu'à la fin de leurs jours.

 

Puisse-t-elle au moins ne pas être morte pour rien !

 

Car oui, Anne-Sophie est morte des conséquences de coups et  blessures infligées par son compagnon, au bout d'une longue agonie de près de deux mois

 

En 2012, 122 femmes et 24 hommes ont officiellement été intégrées dans les statistiques des personnes "mortes en 2011 du fait de la violence de leur compagnon ou ex-compagnon (compagne). Source : Le Monde du 03/08/2012

 

C'est parait-il moins qu'en 2010 où le chiffre de 146 femmes (sans doute sous-estimé lui-même) avait été publié.

Tous ceux qui travaillent avec les statistiques et les mots apprécieront les précautions que je mets dans cette phrase.

Combien de faits déqualifiés pour faire baisser les statistiques ?

sans oublier les décès qui ont été traités vite fait bien fait comme des accidents ...

 

Comprenons-nous bien, il ne s'agit pas de dénoncer les hommes ou les femmes, ni même les hommes ou les femmes violents. Ces réactions d'hommes (jamais de femmes) minorant la réalité et clamant qu'il y a aussi des femmes qui maltraitent leur compagnon m'anéantissent à chaque fois que j'en lis ou que j'en entends. Oui, bien sûr il y a des femmes violentes. Oui bien sûr, beaucoup d'hommes, peut-être même une majorité, respectent leur alter-egos féminins.

 

Ce ne sont pas les individus violents qu'il faut combattre, c'est la violence.

 

Ce sont les causes de la violence.

 

Ce qu'il faut, c'est que chaque être humain prenne bien conscience qu'un geste de violence peut avoir des conséquences dramatiques, même un seul.

 

Que la violence ne soit pas banalisée comme elle l'est trop souvent.

 

Que la fragilité de la vie soit une évidence, que dans certaines circonstance, l'erreur n'offre pas de seconde chance, qu'il n'y a pas d'autre vie. 

 

Que la vie n'est pas un jeu.

 

Que les hommes (les humains) trouvent enfin une manière vivable de construire l'Humanité

Car oui, on peut atteindre la lune !

 

Anne-Sophie encadrée - reduc

Anne-Sophie au pastel sec, fait l'an dernier

 

les yeux dAnne-sophie

clic sur les yeux pour retrouver ce que j'ai écrit pour Anne-Sophie

 

les commentaires sont fermés sous cet article, merci de votre compréhension

Partager cet article
Repost0
27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 19:00

Ca vous rappelle quelque chose ? Non ? Vous en contestez le fond ?

 

Pourtant ...

C'était Rimbaud, Arthur de son prénom, qui l'énonçait en premier vers de son poème Roman

Il avait dix-sept ans et il savait de quoi il parlait !

 

Ecoutez bien Léo Ferré le mettre en musique, et surtout, allez jusqu'au bout du clip. Ce qu'il dit à la fin est important.

 

"On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, Barbara Samson l'a repris en titre de son livre autobiographique présenté à l'ouverture de la soirée Sidaction de 1994.

Le sida, on a appris à s'en protéger, si mal souvent. Mais les contaminations de la  pensée, souterraines, habiles, perfides, et bien plus sournoises encore, on ne s'en soucie guère, on n'y croit pas. Et pourtant ...

 

Encore une p'tite réflexion en chanson avec Jean Gabin "Maintenant je sais ..."

 

Partager cet article
Repost0
21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 17:00

pour les rendez-vous de l'insolite et le thème du mois de mars 

"escaliers qui ne mènent nulle part"

 

escaliers-vains---reduc1.jpg

 

Vestige de la tempête Xinthia sur l'Île de Ré

.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 19:20

 

11 mars 2011 14 h  46 (heure locale, 5h46 UTC) Une secousse d'une magnitude exceptionnelle.

 

Des japonais habitués à vivre avec ces imminentes catastrophes naturelles, ayant développé des savoir-faire en matière de cosntruction

ayant compris qu'on ne pouvait pas tricher avec les normes de constructions ...

 

Si Haïti avait été bâtie de la même manière (au plan technique, pas dans le style ...) combien de morts en moins là-bas.

 

 

Un tsunami d'une hauteur et d'une force exceptionnelle,

 

des japonais habitués à vivre avec ce risque et qui ont troqué la sagesse des anciens contre des digues pour gagner toutjours plus de terrain le long du littoral ... avec l'oubli des anciens débordements.

 

Mais voilà : une vague de 15 mètres de haut avec des pics de 40 mètres par endroits, un immeuble de presque 15 étages !!!!

 

a balayé une partie de la côte est du Japon, se jouant des digues, maigres remparts contre ce monstre liquide.

 

 

des kilomètres de côtes aux vestiges de tôles et de béton ...

 

 

 

Quand l'accident nucléaire a-t-il commencé à la centrale de Fukushima ? lors du Tsunami ? par les secousses et les répliques sur un enrobage insuffisant (sous-dimensionné à la conception ou/et construit en rognant sur les dépenses nécessaires, perversité des appels d'offre ...) pour l'intensité du séisme ?

 

Même si étudier ces questions est important, il me semble de toutes façons abhérent que l'on en soit encore à vanter l'énergie nucléaire et à en minimiser les risques et les dangers !

 

 

Dans mon imaginaire, le Japon, mythe enchanteur des estampes, des films et des poètes, m'évoque immanquablement des arbres en fleur dans un printemps de douceur tel que Anna de Noailles l'évoquait dans le poème L'offrande à la nature que j'avais mis en ligne la veille de l'un de ses soubressauts dévastateurs.

 

lune et fleurs de prunier - reduc

 

le vendredi la côte est du Japon c'était cela

Sendai 12-03-2011

 

un blog est consacré à Fukushima (signifiant Ile du bonheur)

.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Fa Do Si
  • : Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
  • Contact

Sur les blogs, les jeux d'écriture témoignent de la vitalité

de la langue française sans tapage

Recherche

 

 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

je n'oublie pas Anne-Sophie

les yeux dAnne-sophie

et ses compagnes d'infortune :

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

N'oubliez pas que

"Tous les matins du monde sont sans retour"

Métiers improbables

TheBookEdition - Les anthologies Ephémères

La 6ème anthologie est parue en mai

Informations sur 

 Les anthologies éphémères