~ Billet 102 ~
Pour son défi n°7 Brunô nous invite à écrire une phrase de quarante mots maximum sur le printemps, sans aucun signe de ponctuation, ni accent, ni apostrophe, en prose ou en vers.
Comme au printemps, les idées germent chez notre hébergeur* sans maîtriser totalement les organismes génétiquement modifiés de nos langages écrits, je lui ai posté la phrase suivante :
Pour le printemps OB est volontiers capricieux avec les accents et refuse de faire mes commentaires sur certains blogs quand je termine ma phrase par une quelconque ponctuation ce qui encourage son boycott
Je vérifie avec l'outil statistique : mots 33 ... mission accomplie ! Sevrée de caractères spéciaux, vous pensez bien que je me déchaîne à présent !
Oui je sais à brunô, j'ai écrit boycot ave un seul t. Mais comme là, je prépare mon billet sur Word, le correcteur d'orthographe m'a averti de ma bévue. Mais il n'aime pas non plus (le correcteur) le chapeau de Brunô.
Pourquoi haro sur...
Parce que "crier haro sur le baudet".
Pour en savoir plus, le premier site que m'a proposé Google m'a semblé sympa et je vous en propose le lien : francparler.com
Vous retrouverez peu ou prou les mêmes explications sur les autres sites.
Ne pensez surtout pas que c'est en voyant le blog de Brunô ce matin que j'ai eu l'idée de cette expression !
Ca me trotte dans la tête depuis dimanche matin.
Il faut vous dire que lorsqu'en pleine nuit, vous vous réveillez avec l'impression que au moins dix ânes concertistes se sont réunis au sous-sol, ... et que vous mettez un bon moment à vous rendormir, juste avant l'heure du lever ! ...
J'aime bien ces bêtes, mais là, je les ai trouvé un peu braillardes.
J'aime l'âne si doux
Marchant le long des houx
...
René Guy Cadou,
Ca me trottine dans la tête depuis mardi matin à propos des tollés collectifs relatifs à certaines prises de paroles.
Mais, là, c'est un terrain glissant sur lequel je ne m'avancerai pas
* Pour être honnête avec notre hébergeur, je crois que le problème ne vient pas de lui, mais d'un ou de plusieurs bugs dans les interfaces de cryptage des accents. Il faut bien qu'à un moment donné, on s'accorde sur les mêmes conventions et cela ne semble pas être tout à fait le cas.
(Si nous n'avions point de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres)
Alors, il y a bien un moyen autoritaire : tous parler le même langage...
Ca s'est fait, dans la France de la fin du XIXème siècle.
Cela se fait encore ici et là.
Quelle idée aussi de vouloir causer français, ou espagnol, ou ... au lieu d'utiliser le sabir d'anglais allégé de la sphère Internet !
Saluons plutôt tout ce que nous permettent ces merveilleuses petites machines et les développeurs qui sont derrière, en vous rappelant l'écran de quelques lignes en MAJUSCULES OBLIGATOIRES du premier micro-ordinateur (le Micral de R2E) vers la fin des années 1970. Il n'y a pas si longtemps finalement. A peine plus de trente ans !
Imaginez si nous écrivions encore comme au dix-huitième siècle !
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