Ce mercredi j'allais retrouver des amies pour aller ensemble visiter le château de Maisons-Laffitte si proche de chez nous et jamais visité pour les unes, au souvenir d'un château vide et d'un escalier monumental et tout blanc pour la troisième.
Je ne m'étais pas encore informée des actualités de la journée et j'ai allumé l'autoradio trois minutes après le début du journal de 13h. Au bout d'une dizaine de minutes à écouter distraitement je me demandais étrangement pourquoi il n'y avait pas de journal d'actualité ce midi, avant de réaliser que l'homme dont on parlait venait juste de mourir et que c'était a, l'actualité, celle qui gommait toutes les autres.
le 13-14 de France Inter de mercredi 11 juillet 2023 : Inflation et pouvoir d'achat avec Marie-Amandine Stévenin (radiofrance.fr) de la minute 2.15 à la minute 17 : à défaut d'un lien vers le journal seulement.
Milan Kundera, j'en connaissais le nom par la réputation de ses livres et son histoire tragique d'apatride entre l'année où son pays de naissance l'a déchu de sa nationalité et l'année où il a obtenu la nationalité française, contraint de ne pas pouvoir circuler car littéralement sans papiers d'identité, sauvé de la clandestinité en France grâce à sa notoriété de grand écrivain.
C'est par le film éponyme de son livre le plus célèbre, sorti en mars 1988, que je l'ai abordé.
Je lui sais gré de m'avoir réconciliée avec les romans alors que je n'accrochais pas vraiment au "nouveau roman". Dans une langue à la fois simple et complexe, légère et subtile, cet auteur qui vénérait Rabelais, Diderot et Cervantès !
Hommage à Milan Kundera, "un sceptique vis-à-vis de la modernité"
Mohamed Mbougar Sarr, écrivain, Goncourt 2022, Bernard Guetta, eurodéputé Renew, Ariane Chemin, journaliste au Monde, autrice de À la recherche de Kundera (Sous-sol), et Ulysse Manhes, producte...