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18 février 2024 7 18 /02 /février /2024 05:00

mercredi 14 février, jour de la Saint Valentin, fête des amoureux dans presque tous les pays du monde. Le bruit médiatique y a fait la part belle, avec quelques belles surprises sur ma radio jusqu'au choix de la question des petits bateaux

qui mériteraient de surnager le brouhaha ambiant ... en espérant que les propos ne seront pas distordus et ou tronqués

qui mériteraient de surnager le brouhaha ambiant ... en espérant que les propos ne seront pas distordus et ou tronqués

J'inverse à dessein la chronologie des citations de Luchini dans les journaux : "il n'y a pas à rentrer dans la réalité de ça". Une affirmation claire sur sa condamnation de tels actes mais qui hors contexte, peut être utilisée de bien des manière. 

Homme de lettres, passionné de littérature, c’est évidemment par une citation que Fabrice Luchini précise sa réponse. «Un homme, ça s’empêche», dit-il en reprenant Albert Camus

Entretien avec Fabrice Luchini à Quotidien

«Je suis pour Éric Rohmer, je pense que le désir est fait pour être sublimé, surtout au cinéma et il n’y a pas à rentrer dans la réalité de ça»

Fabrice Luchini invité dans Quotidien

Ces agresseurs sont aussi le produit d’une mentalité, d’une manière d’être, d’un système de représentation qui minimise leurs agissements. C’est ce qui me gêne quand on se contente de mettre des noms en avant, en désignant des coupables comme des sortes de monstres, en oubliant le phénomène général, l’esprit ambiant, qui prépare et autorise les agressions. Par exemple Depardieu. Tout à coup, on n’a plus parlé que de lui, on a même oublié au passage la loi sur l’immigration pour tout focaliser sur lui. Or le monde de la culture est responsable. Certes, il faut sanctionner les coupables une fois que les délits sont établis. Mais il faut surtout changer les mentalités, mettre des garde-fous, s’attaquer au système.

voir lien Julie Gayet ... ci-après

Il y a eu des progrès importants. Mais c’est un long processus. Ces nouveaux témoignages remettent le problème sur le devant de la scène, c’est une bonne chose. Judith Godrèche, Ilsid Le Besco, Anna Mouglalis ont été très courageuses (…) leur courage nous permet de faire avancer les choses, de faire en sorte que cela n’arrive plus.

idem

Et force est de constater qu’en observant ces cartes de plus près, la Russie n’a pas toujours été telle que l’imagine le président russe. Pour cela, il suffit de s’attarder quelques secondes sur la carte présentant l’Empire mongol au XVe siècle. L’occasion de découvrir qu’en 1471, la Russie faisait pâle figure en comparaison de la taille de l’empire conquis par la Mongolie.

voir lien en un tweet, l'ex président mongol ...

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18 février 2024 7 18 /02 /février /2024 01:00

La mort "du principal opposant" du président russe vendredi 15 février 2024, dans l'une de ces geôles du grand nord arctique que personne n'ose appeler goulag mais qui y ressemble, a effacé celle d'une autre voix qu'il allait museler et jusqu'à son nom.

Franchement, si je dénonce haut et fort les arrestations arbitraires dignes des lettres de cachet des anciens régimes de France, de Russie, de Chine, de Prusse, ..., ainsi que la barbarie et les tortures sadiques qui vont souvent avec je ne suis pas sûre qu'il faille être dithyrambique à l'égard de ces opposants.

Le sort subi ne fait pas la sainteté à laquelle je ne crois pas, pas plus que l'homme juste.

"C'était un opposant qui s'est battu pour la Russie, déclare Oleg. Même si j'ai été en désaccord avec les politiques qu'ils voulaient mettre en place. Il voulait une Russie démocratique et pacifique."

parole d'un manifestant devant le mémorial des victimes du goulag

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 08:56

et sans doute à nombre d'entre vous ...

Bien sûr j'en ai par bribes entendu parler aux informations, mais comme ils sont astreints de faire leur travail quand même, les medias n'ont guère relayé leur action aussi courageuse que silencieuse.

C'est ce fil qui de lien en lien m'a fait remonter le temps d'été :

Il n'est pas si loin pourtant le temps où l'on se mettait au balcon ou à la fenêtre à 8 h du soir pour applaudir ces personnes lors de la première période de l'épidémie de COVID au printemps et à l'été 2020 !!!

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16 août 2023 3 16 /08 /août /2023 09:59

C'est toujours mieux de le répéter encore et encore ...

Mon titre est à comprendre au premier degré  J'ai gravé dans ma mémoire de petite fille ma tante tournant comme une toupie dans la cour alors qu'elle venait de prendre de l'eau à la pompe au moment où un orage subit a frappé son premier coup. Le ciel s'était à peine rembruni et la pluie ne tombait pas. Pas encore. Elle en a été électrisé, cela aurait pu être bien pire.

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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 09:20

Une fois n'est pas coutume, ce lundi matin j'ai envie de rendre hommage à des vivants.

Vendredi en fin d'après-midi j'ai reçu un appel téléphonique que j'avais attendu sans impatience en janvier et qui ne me souciait plus. Monique avait dû avoir d'autres soucis ou d'autres projets. Mais ce jour-là, à l'approche d'un week-end contraint dans ce Paris qu'elle appréciait tant mais que l'avancée en âge rendait moins facilement accessible, elle a dû téléphoner à plusieurs de ses copines. Le carnet d'adresses se rétrécit au fil des ans, non par rupture de liens d'amitié mais par l'inéluctable. En ce temps de petites vacances d'hiver, elle n'était d'ordinaire pas parisienne mais chez sa sœur, faisant retour au pays natal. D'une fratrie de six, ils étaient encore trois, l'un à Versailles, l'une en pays d'Andaine, elle, parisienne de cœur depuis son admission à HECJF (École de Haut enseignement commercial pour les jeunes filles).

Prise de court et sans me souvenir des prévisions météo qui étaient au retour du froid venteux, j'accepte volontiers en lui proposant de nous retrouver plutôt au restaurant. C'est ce que je lui avais déjà proposé pour janvier sans donner suite. Son quartier est bien doté en tables et pour presque toutes les bourses. De quoi se libérer de devoir faire des courses, la cuisine, la vaisselle ...

Ce dimanche matin, après une bataille homérique avec la machine pour obtenir mes titres de transport  pour aller à Paris, je rate d'une seconde un train. Si en tête de ligne les passagers sont rares, le wagon se remplit vite. Deux ou trois gares plus tard c'est un groupe inter âge de sept ou huit personnes qui s'installe à l'autre bout du compartiment et ceux qui parlent le plus fort ne sont pas les plus jeunes. Bien qu'étant de l'autre côté nous en subissons toute la conversation et apprenons bientôt qu'il a une permission de sortie de l'EHPAD jusqu'à 18 heures et qu'il s'y connait sur la fibre en rouleaux.

Je n'ai pas emporté de livre pour le trajet et je laisse la bride à mes pensées. Je n'ai pas demandé à Monique si son amie de toujours serait là. Je me rappelle que début janvier elle me disait qu'elle avait des problèmes de mobilité et qu'elle ne sortait presque plus. Je pense à ce petit fils que cette amie d'amie a élevé, que j'ai vu chaque année grandir, à cette fille, cette mère, cabossée par je ne sais quelle histoire, fragilisée mais bien prise en charge après des années d'errance et de galère pour sa mère, grand-mère devenue mère de substitution. Pourquoi mes pensées font cette fixation. Je nous revois Monique et moi suivant le rythme rapide de cette amie lors de promenades digestives près du bassin de l'Arsenal et le long du Quai de la Rapée; Je pense à cette femme revue pour l'anniversaire de Monique à la veille du premier confinement. Apaisée mais toujours tellement à fleur de peau. A sa joie de vivre des années avant où elle avait habité sur une péniche et où elle faisait du théâtre, un loisir en plus de son métier de passeuse de savoir. Avant qu'elle ne s'enfonce dans la dépression après la naissance de ce fils qu'elle n'assumait pas.

Est-ce parce que l'annonce de l'attribution de l'Ours d'or à un documentaire de Nicolas Philibert a attiré mon attention ? Est-ce le nom de la péniche-hôpital et sa proximité avec le nom de l'animatrice de l'Herbier de poésies qui m'a intriguée ? Est-ce parce que ce dimanche matin, je me demande si Monique aura assez d'énergie pour accepter une promenade digestive au bord du bassin ?

Ce dimanche en fin d'après-midi, je remonte la rue de Lyon vers la gare pour rentrer chez moi. A un carrefour j'ai rattrapé un groupe de personnes de divers âges, certains presque vieux, d'autres moins sagement rangées et accompagnées. D'où viennent-elles ? Prendront-elles le train comme le groupe de ce matin ? Je les suis à distance. J'ai le temps. Deux rues plus loin le groupe tourne à droite, en direction des quais de Seine, vers le Quai de la Rapée. 

"Au fond, la psychiatrie nous parle de nos failles, de nos limites, de nos peurs, nos fragilités et nos vulnérabilités."

Nicolas Philibert à franceinfo

franceinfo : culture, 26/02/23

Au pied du pont Charles de Gaulle, à quelques encablures de la gare de Lyon, un bateau d’un genre nouveau se coule dans le paysage nautique des péniches environnantes. Patients, soignants et autres visiteurs accèdent à cet étonnant centre de jour de l’hôpital psychiatrique Esquirol par deux passerelles solidement fixées au quai par des câbles d’acier. Cette structure flottante, dotée de larges baies vitrées ouvertes sur la Seine, est un lieu si agréable à vivre et à fréquenter.

Certes, un hôpital de jour reste un hôpital de jour, mais l’originalité de l’Adamant a focalisé l’attention de nombreux médias à son ouverture en juillet dernier. Et, depuis, le regard sur la psychiatrie n’est plus le même pour nombre de visiteurs.

Infirmiers.com, 17 janvier 2011

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18 janvier 2023 3 18 /01 /janvier /2023 17:38

 

Marcel Zanini, interprète du célèbre tube Tu veux ou tu veux pas, est mort à 99 ans (programme-tv.net)

"Ce mercredi 18 janvier 2023, Marcel Zanini est décédé à l'âge de 99 ans. Il était et restera l'inoubliable l'interprète de Tu veux ou tu veux pas, chanson sortie en 1969."

La vie, oui c'est une gymnastique
Et c'est comme la musique
Y a du mauvais et du bon
La vie, pour moi elle est magnifique
...
La vie, elle peut être très douce
À condition que tu la pousses
Dans la bonne direction

chanson Tu veux ou tu veux pas

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27 décembre 2022 2 27 /12 /décembre /2022 18:00

Respect pour cet acte d'ultime liberté, à la fois généreux pour tous ceux qui se révoltent pour la liberté et terrible pour ses proches

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11 décembre 2022 7 11 /12 /décembre /2022 08:00

En m’accordant la plus haute distinction littéraire qui soit, c’est un travail d’écriture et une recherche personnelle menés dans la solitude et le doute qui se trouvent placés dans une grande lumière. Elle ne m’éblouit pas. Je ne regarde pas l’attribution qui m’a été faite du prix Nobel comme une victoire individuelle. Ce n’est ni orgueil ni modestie de penser qu’elle est, d’une certaine façon, une victoire collective. J’en partage la fierté avec ceux et celles qui, d’une façon ou d’une autre, souhaitent plus de liberté, d’égalité et de dignité pour tous les humains, quels que soient leur sexe et leur genre, leur peau et leur culture. Ceux et celles qui pensent aux générations à venir, à la sauvegarde d’une Terre que l’appétit de profit d’un petit nombre continue de rendre de moins en...

Annie Ernaux, son discours de prix Nobel de littérature 2022

fin de la citation précédente :
(j'en partage la fierté avec) Ceux et celles qui pensent aux générations à venir, à la sauvegarde d’une Terre que l’appétit de profit d’un petit nombre continue de rendre de moins en moins vivable pour l’ensemble des populations.
©LA FONDATION NOBEL 2022

Annie Ernaux, son discours de prix Nobel de littérature 2022

Et peut-être l'occasion de 

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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 16:30

Elle est bien vivante. Cela change de mes billets hommage qui sont devenus l'essentiel de ce blog.

Elle raconte si bien la vie de toutes et de tous à travers le récit de la sienne. Je ne sais pas pourquoi ou je le sais trop bien, qu'on lui décerne le prix Nobel de littérature ne m'a pas semblé seulement une évidence. Cela m'a ému, presqu'aux larmes. Pas tout à fait. Je ne sais plus pleurer d'avoir eu tant de larmes.

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16 septembre 2022 5 16 /09 /septembre /2022 15:40

Elisabeth II, le symbole d'une monarchie d'un autre temps qui a su évoluer peut-être plus que le régime démocratique "moderne" le plus ancien puisque la monarchie parlementaire s'est renforcée avec la première révolution puis une autre et même quelques années de république sous Cromwell au XVIIe siècle, plus d'un siècle avant les républiques des Etats-Unis et de la France.

Elisabeth II, The Queen : des funérailles nationales et internationales et probablement diffusées mondialement

Et une inhumation dans une stricte intimité

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