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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 08:00

(première mise en ligne le 29 septembre 2013)

Réédition en l'honneur de la visite du président des Etats-Unis Barak Obama à Hiroshima en marge de la tenue du G7 au Japon (info Le Monde)

 

Pour Mil et Une, sur l'image de la semaine 39-2013*

 

* pour ceux qui ne connaissent pas l'image, à vous de décider si vous voulez la découvrir avant ou après avoir pris connaissance du texte qu'elle m'a inspiré.

 

Le chant des entrailles

 

Il a les boucles flamboyantes de sa grandmère et à travers elle celles de ses aïeux irlandais. Il a la peau cuivrée et les yeux noirs de son grandpère et à travers eux ceux de ses aïeux.

Elle l'avait emmené au plus près de la montagne sacrée. Au plus près c'était encore loin, une vaste zone interdite aux humains séparait la route du Mont des Ancêtres. Vaste désert d'où on les avait exproprié pour expérimenter le feu nucléaire.

Elle lui a dit, toi, tu iras écouter les vibrations de la terre dans le champ où repose ton grandpère. Entends les atomes des anciens. Rapporte-moi une parcelle de son chant. 

Dans l'herbe humide et parfumée d'embruns, au-dessus de la falaise en retrait de la mer, allez savoir pourquoi c'est La Grande Vague de  Kanagawa qui le submerge.

Allez savoir pourquoi ce sont ces mots qui tambourinent sous son crâne en une prosodie lancinante

Sendaï

Fukushima

Hiroshima

Nevada

Ile du bonheur

Train de la peur

ou de la fortune

chant à la lune

L'ile large

L'ile longue

Longue pointe 

Nagasaki

Colleville

Tchernobyl

Ile des 3 miles

Three miles Island

Islande

Hokusaï

Sendaï

Jeanne Fadosi, pour Mil et Une, image semaine 39

 

La-grande-vague-_hokusai_19th_century.jpg

La Grande Vague de Kawagana, estampe 25 x 37 cm de Katsushika Hokusaï, vers 1823-1829

 

Quelques liens pour aller plus loin :

Hokusaï, 1760 - 1849, peintre, dessinateur et auteur de textes japonais

Sendaï ; Séïsme de sendaï

Fukushima ; accident nucléaire deFukushima

Hiroshima ; Nagasaki ; Hiroshima et Nagasaki

Nevada

Terres sacrées des Indiens, ouest des Etats-Unis

Amérindiens aux Etats-Unis

Les essais américains sur le territoire des Etats-Unis

Sites d'essais du Nevada

Colleville sur Mer (Cimetière américain)

Tchernobyl

Three Mile Island

l'Islande exporte son électricité ... (Développement durable)

 

Nb, j'aurais pu aussi, en petite lueur d'espoir ajouter Auroville (Inde) à La géo-électricité de l'Islande

voir aussi wikipedia-auroville.

 

 

 

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 15:10

Avec l'indication d'usage que les habitués connaissent par coeur et dont ils peuvent s'agacer. Mais c'est aussi cela transmettre : répéter pour ne pas laisser sur le bord de la route les nouveaux venus ...

Sur l'image du sujet de semaine 9 de miletuneA vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)

Qu'est-il advenu ?
 

Instantané fugace
de moments heureux
sur patins à glace.
Quand dans l'illusion
les corps harmonieux
les corps en fusion
bonheur contagieux
dansaient sublimés
juste des corps
la tête vide
habitée encore
par le geste avide

Instant où s'efface
la morosité
des journées si lasses.
Fragments éclatés
de ces souvenirs
de sérénité.
Leurs rêves d'avenir
à leur dure réalité
se sont fracassés
en morceaux menus.
Mes oiseaux blessés
Qu'est-il advenu
de vos appétits
à votre naissance
de croquer la vie ?
Qu'est-il advenu
de vos espérances ?

Jeanne Fadosi pour miletune, image de la semaine 9

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:00

Avec l'indication d'usage que les habitués connaissent par coeur et dont ils peuvent s'agacer. Mais c'est aussi cela transmettre : répéter pour ne pas laisser sur le bord de la route les nouveaux venus ...

Sur l'image du sujet de semaine 7 de miletuneA vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)

.

Les lecteurs qui sont habitués à mes jeux d'écriture savent sans doute que je fais souvent appel à mes souvenirs, récents ou plus lointains. L'image de la semaine me renvoie à l'été 1976. Je reviens de vacances par le train. Un moyen de transport que je n'utilise plus que rarement depuis que j'ai acheté ma première voiture d'occasion il y a déjà six ans.
Pour l'heure, je suis assise, un livre à la main, pour passer le temps. A mes côtés a pris place un jeune homme, cheveux un peu longs et petite barbiche en broussaille, jean et tea shirt passe partout. A-t-il vu mon regard en biais ? Il éprouve le besoin de se justifier. Se justifier de quoi ?
- j'apprends à tricoter. J'espère que cela ne vous choque pas.
- non, pourquoi dites-vous cela ?
- en général, ça surprend ... et j'ai quelquefois des railleries.
- Des railleries ?
- oui vous voyez bien de quel genre
Moi candide
- non je ne vois pas
- mais si vous voyez. Mais ça n'a rien à voir. L'envie de savoir tricoter ne me transforme pas en femme.
Je commençais à comprendre et je souris
- Ne vous inquiétez pas. Mon père aussi tricote. Il s'y est remis pendant les mois d'immobilisation quand il s'est cassé la jambe. J'ai alors découvert qu'il savait tricoter depuis plus de vingt ans. Il s'y était mis pour soulager ma mère qui ne pouvait plus tricoter à cause d'un rhumatisme articulaire.
- Ah bon ?
- Mais oui ! Il fallait bien faire la layette de la troisième qui venait de naître.
- Alors ça ne vous choque pas !
- Mais non. Pas plus qu'un homme qui sait coudre ou broder ou tisser. Pas plus qu'une femme qui sait planter des clous ou fabriquer des meubles ... ou changer une roue, ou qui a quelques notions de mécanique.
Tenez, en Autriche, pour avoir le permis de conduire, il y a une épreuve obligatoire de mécanique.
Nous avons continué ainsi à bavarder tandis qu'il avançait dans ses rangs de tricôt jusqu'à la station où il est descendu.
- Merci.
Ce fut son dernier mot. Mais j'aime à croire qu'il assumait davantage son goût pour la pratique du tricôt. En convaincre les autres n'en était pas plus évident.


Jeanne Fadosi pour le sujet de la semaine 7 de miletune

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 09:00

Je renoue donc (voir Miroirs ...) avec l'indication d'usage que les habitués connaissent par coeur et dont ils peuvent s'agacer. Mais c'est aussi cela transmettre : répéter pour ne pas laisser sur le bord de la route les nouveaux venus ...

Au vu de deux commentaires dont le sens m'échappent, je crois pertinent de le compléter par par les notes que j'avais préparées et que j'avais hésité à joindre à ma participation à miletune avant d'y renoncer pour le laisser dans son jus brut.

Sur l'image du sujet de la semaine 4 de miletuneA vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)

 

 

Une théorie du chaos

 

Par Toutatis quel pugilat !!!

quand le fantôme de Nicolas

qui contestait le péculat

fit tout pour que tout s'écroulât

 

Depuis que Vaux

allait à vaux l'eau

Il implorait Léto

et la puissance de son étau

 

Las ! Hélios

c'est la faute à Chronos

Le fils d'Eros

 

Voici la fin du banquet

de Nicolas Fouquet

 

Au festin de Pierre

Jeanne Fadosi, pour miletune, 20 janvier 2015

 

Nicolas : Nicolas Fouquet, surintendant du roi Louis XIV, autoproclamé le Roi Soleil

péculat : vieux français, (du latin peculatus malversation) vol des deniers publics

Vaux : château de Vaux-le Vicomte, construit par Fouquet, dont Louis XIv était jaloux et où le surintendant fut arrêté

Léto est une titane (oui, il y avait aussi des titanes dans la mythologie grecque)

Hélios dans la mythologie grecque (primitive), est le dieu-soleil. Il est ensuite confondu avec Apollon, Chronos est le dieu du temps (durée), Eros le dieu de l'amour.

Le festin de Pierre : Dom Juan ou le festin de pierre, pièce de Molière

 

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

 . 

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 17:00

Je renoue avec l'indication d'usage que les habitués connaissent par coeur et dont ils peuvent s'agacer. Mais c'est aussi cela transmettre : répéter pour ne pas laisser sur le bord de la route les nouveaux venus ...

Sur l'image du sujet de la semaine 3 de miletuneA vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)

 

Le psyché tel qu'en la représentation de Berthe Morisot n'inspirait guère ma plume heurtée par tant de fanatisme contre des images, juste des images.

Il me semblait avoir écrit un texte sur ce sujet. En voici l'essentiel :

 

J'ai longtemps eu un grand miroir dans mon entrée, l'un de ceux à encadrement de plâtre armé et moulé d'une multitude de motifs, dorés, pour les plus anciens, à la feuille. J'étais la seule de la famille à pouvoir "l'héberger" grâce à une belle hauteur sous plafond. Et encore, ce beau miroir, biseauté, à peine tâcheté, avait dû descendre de son piédestal car à l'origine il figurait sur une commode ou le dessus d'une cheminée monumentale. C'est du moins ce qui se racontait. Je l'avais à l'époque patiemment nettoyé, restauré lorsque les moulures était abîmées, et redoré.

Je m'en suis séparée lorsque j'ai dû quitter cette maison pour un autre lieu aux dimensions plus communes.

 

A l'époque où il est entré chez moi, il me ramenait à mon enfance de fille de couturière, où un autre miroir en pied, à l'encadrement beaucoup plus sobre, occupait un mur de la pièce à vivre (on ne disait pas encore salle de séjour, encore moins séjour) et servait principalement aux essayages.

 

Il me rappelait aussi, en réduction, celui accroché entre porte et fenêtre en face de la table ronde, chez l'une de mes tantes qui, par tradition familiale plus que par superstition, continua longtemps à le couvrir d'un torchon blanc, au moins lorsque nous étions à table, le midi, parce que les enfants s'y regardaient trop, le soir surtout car l'électricité avait juste remplacé les chandelles.

 

Je ne sais si cette superstition était ou non répandue, mais il se disait que de trop se regarder dans un miroir enlaidissait ou portait malheur, au choix. Sans doute à cause de Narcisse qui selon la légende, à trop se pencher pour se mirer dans l'eau, y était tombé et s'y était noyé. 

 

L'une de mes marottes étant de creuser, j'avais interrogé nos nouveaux miroirs magiques que sont les écrans électroniques et qui nous font croire qu'il y est facile de traverser le miroir. J'en avais exploré un nombre conséquent de sites dont certains me semblaient valoir le détour, notamment sur les superstitions relatives aux miroirs, ces sites me semblaient les présenter d'une façon diversifiée, malgré leurs imprécisions. Aujourd'hui où je revisite cet article, la plupart de ces liens se sont évaporés dans les mystères de la Toile webienne, aussi éphémères qu'un reflet.   

Jeanne Fadosi pour miletune sur l'image de semaine 3

 

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

 . 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 06:00

 

Miletune l'a publié sous le titre En hommage

 

Pour une fois, j'évite le préambule dont j'assortis mes contributions à cet atelier d'écriture fondé juste sur une image (quelquefois mais rarement plusieurs associées). Voir l'image à laquelle j'ai associé ce petit dialogue inspiré par l'actualité a son importance.

Tout comme les références de ces citations qui ne sont pas par hasard entre guillemets.

 

Tout comme le processus de ce qui suit. (à lire après l'image)

 

Dodécatombe

 

- "Mort aux vaches"

dit la naïve fleurette à peine sortie du ventre de la terre

- "Mort aux cons"

tremblotte le macadam étonné de la vigueur des herbes folles

- "Vaste programme", "Vaste programme", "Vaste programme", 

résonne en écho les murs, les arbres, les nuages, le vent, la terre entière.

Jeanne Fadosi pour miletune, le vendredi 9 janvier 2015

 

15-02_pissenlit.jpg

 

Je ne sais plus ce qui m'est venu en premier à l'esprit, ce que je fais dire à la fleurette ou la suite.

Je suis allée vérifiée l'origine de l'expression "Mort aux vaches". Son origine liée à Henri IV me plait bien. La référence à 1870, je l'ai entendue dans mon enfance quand on me rapportait ce que disait les tantes de mon oncle en parlant des "Prussiens". Mais plus sûrement, l'expression est associée à la Commune et aux communards.

Le fameux "Mort aux cons ? vaste programme !" est attribué à  Charles de Gaulle. Le moment et le lieu de cette phrase, si elle a été véridiquement prononcée par le Général, viendrait de ce qu'un capitaine de la 2ème DB du Général Leclerc pendant la deuxième guerre mondiale a appelé sa JEEP "mort aux cons" et que le Général de gaulle aurait répondu "vaste programme"

Pour plus de détails voir l'article de wikipedia

 

J'avais provisoirement titré C'est pour rire ! sans être satisfaite du titre alors que ce massacre me laissait tant d'amertume et de goût de larmes. "Hécatombe" était plus juste mais pour douze ? (je ne savais pas encore qu'il y avait un lien avec ce qui s'est passé le lendemain à Montrouge. Et bien sûr, si j'avais des craintes confuses, je ne prévoyais pas ce qui allait encore se passer)

J'ai recherché la chanson de Georges Brassens, Hécatombe, en même temps que je vérifiais que le préfixe dodéca correspondait bien à 12, d'où le titre-néologisme. Alors certes, Georges Brassens se moque des "cognes", mais les mégères qui cognent en prennent autant pour leur grade. J'ai relevé un commentaire sous la vidéo

"ici c'est pas de l'anarchisme, c'est juste chambrer l'autorité en uniforme. Lui qui était libre penseur, n'en avait que faire de représentants de l'ordre. Un soir après un spectacle, un gendarme lui avait demandé pourquoi il s'acharnait sur les flics alors qu'il était là pour le protéger durant tout le spectacle. Et de ça, tonton Georges a fait une chanson où il salue le role des flics. mais j'ai oublié quelle chanson"

 

Je n'ai pas retrouvé non plus le titre de cette chanson mais en revanche il avait écrit Quand les cons sont braves que le fidèle Jean Bertola a fait connaitre dans un album posthume Dernières chansons (de Georges Brassens)

nb, une dernière remarque, je ne suis pas d'accord avec la statistique à la louche de Georges Brassens. Je crois quand même, j'espère, que c'est bien moins des 3/4 d'entre eux qui sont méchants.

 

Alors finalement je reviens à mon premier titre, tout en déplorant qu'il faille préciser que "c'est pour rire" ! 

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 10:30

Avec l'indication d'usage que les habitués connaissent par coeur et peuvent s'en agacer. Mais c'est aussi cela transmettre : répéter pour ne pas laisser sur le bord de la route les nouveaux venus ...

Sur les images des sujets des semaines 49 et 50 de miletuneA vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)

 

 

Servitudes

 

Il cherchait à sortir du cadre

Trop à l'étroit des conventions

Habiter une autre maison

Pour cela il était trop ladre

 

Il savait être généreux

En distribuant le bien des autres

bien trop souvent c'était le vôtre

Ca vous rendait très malheureux

 

Il a trouvé une occasion

De gagner un peu de pognon

Volontaire testeur de cerveau

 

Depuis il ne pense plus du tout

Son greffon s'occupe de tout

Il a trouvé un autre cadre

 

Jeanne Fadosi pour miletune

sur les images des semaines 49 et 50

 

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 17:00

 

Sur les images des sujets des semaines 47 et 48 de miletuneA vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)

 

Leur liberté

 

Devant leurs chevalets

Deux soeurs l'âme au bout des doigts

S'évadent bien loin

 

leurs pensées ébouriffées

nul ne peut les contenir

 

Jeanne Fadosi pour miletune

sur les images des semaines 47 et 48

 

avec en écho, un proverbe scandinave que j'avais cité dans Corde ! :

 

« La corde à lier les pensées n’est pas encore tressée. »

 

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 16:00

Sur l'image du sujet de la semaine 46 de miletune, ainsi qu'un autre poème Opacité

 A vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support

 

Au-delà ...

 

Le brouillard relie

Dans sa ouate cotonneuse

Le ciel à la terre

 

Dépasser l'acmé du pont

S'aventurer dans le flou

 

Jeanne Fadosi, mai 2009 pour le haïku,

complété en tanka 14 novembre 2014 pour miletune

 

 

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 16:00

Sur l'image du sujet de la semaine 46 de miletune ainsi qu'un autre poème Au delà ...

 A vous de décider* de la découvrir avant ou après la lecture de ce qu'elle m'a inspirée, au croisement d'autres évocations (images support)

 

Opacité

 

La cité cachée

La ville est silencieuse

Le passant se hâte

 

Il connait par coeur la route

La brume met son coeur en déroute.

 

Jeanne Fadosi 14 novembre 2014, pour miletune

 

* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.

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 Ephéméride de ce jour

 

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(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

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