~ Billet 483 ~
Ce billet est le complément annoncé dans le billet pour le jeudi en poésie de cette semaine
Devant l'indigence de la traduction automatique du moteur de recherche, j'avais, dans un premier réflexe, fait appel aux lumières de lecteurs ou lectrices de passage sur ce billet, qui seraient germanistes.
Comme vous le savez sans doute en passant par Ecoutes le murmure ..., j'ai complété le billet en faisant ma traduction avec l'aide de dictionnaires gratuits en ligne, tels
Mais voyez d'abord ce que donnait la traduction automatique ! Et je ne suis même pas sûre d'avoir eu le droit d'en faire un copié collé !!! Les potaches qui pensent rendre une bonne copie en procédant ainsi risquent d'avoir des suprises !
Entendez-vous le bruit ainsi
Clemens Brentano Clemens Brentano
Hörst du wie die Brunnen rauschen, Ne vous entendez du bruit ainsi,
Hörst du wie die Grille zirpt? Entendez-vous le gazouillis de cricket comme?
Stille, stille, laß uns lauschen, Chut, chut, nous écoutons,
Selig, wer in Träumen stirbt. Selig, qui est mort dans les rêves.
Selig, wen die Wolken wiegen, Selig, qui pèsent les nuages
Wem der Mond ein Schlaflied singt, Qui la lune chante une berceuse,
O wie selig kann der fliegen, Oh, quel bonheur peut voler,
Dem der Traum den Flügel schwingt, Le rêve de l'aile balançoires
Daß an blauer Himmelsdecke C'est avec un plafond bleu ciel
Sterne er wie Blumen pflückt: Stars comme il cueille des fleurs:
Schlafe, träume, flieg', ich wecke Sommeil, rêves, voler, "je me réveille
Bald Dich auf und bin beglückt. à bientôt sur et je suis heureux.
La traduction automatique montre ici ses limites, même si elle est utile.
Les grands comptes qui pensent limiter les services des interprètes devraient bien méditer sur cet exemple.
De mêrme il convient d'être prudent avec les traquenards d'un presse-papiers capable de copier les caractères non affichés de la page web :
En demandant au moteur de recherche la traduction de la page, je n'ai eu à l'affichage sur l'écran d'ordinateur, , que le texte en français (très approximatif).
J'ai copié la traduction française du poème ... et utilisé le bouton coller en texte brut du menu de traitement de texte de l'édition avancée élaborée par OB et j'ai obtenu, comme vous le voyez plus haut, le texte et sa traduction.
J'ai donc avec la fonction copier, copié non seulement ce qui était visible à l'écran, mais aussi le texte allemand, en mémoire cache, et probablement d'autres renseignements, non affichés ...
C'est pourquoi j'utilise les copiés collés, qui semblent bien pratiques, avec prudence lorsque je suis sur une page du web
Bon pour en revenir à la traduction du poème de Clemens Brentano, je suis toujours à la recherche d'une traduction plus juste et plus poétique que la mienne. Mes souvenirs de cette langue sont lointains et je crains d'avoir fait des erreurs et/ou de ne pas avoir su donner toute la dimension du texte original. Je crois bien que le poète joue sur l'ambiguité de certaines expessions, telles selig et sterben ...