Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
Ce billet inaugure une communauté que je viens de créer, peut-être d'une manière irréfléchie ou tout au moins immature, mais elle nait d'une frustration à ne pas pouvoir mettre des annotations, d'autres pistes de réflexions, des objections à des billets forcément contenus par le format et par les règles du jeu posées par les communautés auxquelles je participe.
Les règles sont indispensables même quand elles ne sont pas explicites et Contrechamps et conte-chants y échappera d'autant moins que les conflits me font horreur et que je sais le sujet sensible aux dérapages.
Je compte sur les adhérents pour que cet espace cultive à la fois le débat d'idées, qui fait progresser nos visions du monde et de la vie, et la convivialité généreuse et ouverte.
Dans notre monde de la petite phrase et des opinions à l'emporte pièce, je n'ai pas trouvé, sans doute y en a-t-il que j'ignore, d'espace où exprimer les doutes, les divergences éventuelles, dans le prolongements d'autres articles.
Mise à jour du dimanche 26 février 2012
Le nom et la définition de cette communauté étant sans doute trop ambigu, Contrechamps et contre-chants vient d'être remplacée par
Coulisses et contrechamps de nos blogs
qui se veut un complément ou un supplément aux articles publiés sur notre blog dans nos autres communautés et ou une mise en lumière des commentaires qu'ils ont suscités
Pour le dernier jour de l'année 2010, juste une suite de mes dormeurs, avec la folle espérance que, seul ou non, partout dans ce monde un peu trop tourneboulé, une vraie paix de coeur et de chair permette à chacun un sommeil réparateur et plus serein.
Mes pensées vont à tous ceux qui seront seuls dans la rue, non pour faire la fête, mais parce que la rue est leur maison,
à ceux et celles qui passeront cette étape, quelques uns pour la première fois* sans le compagnon ou leur compagne, sans leur fille ou leur fils quelquefois, sans leur mère ou leur mère, à son heure ou trop tôt,
à tous ceux qui en Haïti ou en d'autres endroits bouleversés par les secousses de la terre mais dont on a beaucoup moins parlé, ont tout perdu,
à tous ceux qui craignent le réveil des armes alors qu'ils n'aspirent qu'à la concorde et à la construction apaisée,
à ceux qui sont injustement séparés des leurs, otages des querelles de ce monde,
à ceux qui, face à leur conscience, contraints ou non, se retrouvent à vivre avec le souvenir de leur geste.
* Une pensée particulière pour Bigornette car Robinson, son compagnon vient de rejoindre, peut-être une autre île, dans le pays imaginaire,
et à mes proches, famille ou amis, qui ont perdu l'un des leurs cette année ou plus tôt.
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