Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
"Une idée curieuse s'est un jour formée en moi, je me suis dit que les nazis ont été renversés par la musique "
8 mai 1945 : L'armée allemande du troisième Reich capitule à Berlin devant les représentants des alliés, ce qui met fin à la guerre en Europe. La signature du maréchal Wilhem Keitel confirme ainsi l'acte de réddition inconditionnelle signé la veille au QG du SHAEF à Reims par Alfred Jodl
C'est cette date qui est retenue pour fêter la fin de la seconde guerre mondiale, en espérant dès lors ne jamais avoir à remplacer "seconde" par "deuxième", en espérant que cet adjectif qui n'a pas de suite ne deviendrait pas caduc comme la "der des der" de 1918.
Je n'oublie pas que la guerre mondiale s'est encore prolongée quelques mois en Asie pour se terminer par l'explosion de deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945 et les bombardements de bombes conventionnelles sur Tokyo le 15 août 1945.
Sans oublier non plus les errances des rescapés des camps de concentration et des camps de la mort après le 8 mai 1945.
Un micro-trottoir sur les Champs-Elysées (entendu ce matin sur France Inter) démontre que la signification de cette date est devenue floue.
Qui sait que cette date a été reprise ? pour être le 8 et le 9 mai
les Journées du souvenir et de la réconciliation
en l'honneur des morts de la seconde guerre mondiale
(décision de la résolution 59/26 du 3 mai 2005 de l'Assemblée Générale des Nations Unies)
Les anciens combattants de cette guerre ne sont plus guère nombreux. Les partisans, les clandestins, demeurent dans notre mémoire notamment par l'inscription du Chant des Partisans, magnifique mais terrible, au progamme des écoliers et des candidats au concours des Ecoles normales d'instituteurs avec La Marseillaise et Le Chant du Départ.
Je me souviens aussi de La complainte du partisan, évoquant ceux de l'ombre, ceux qu'on oublierait ...
Magnifique interprétation de La complainte du partisan par Anna Marly qui en a composé la musique en 1943 et sur laquelle Emmanuel
qui dès cette interprétation dit "l'ennemi" et non "les Allemands", ce qui est sémantiquement plus juste.
- historiquement : combien de temps a-t-il fallu avant d'admettre qu'il y avait des Allemands qui n'avaient pas suivi cette folie collective et que c'étaient les premières victimes du régime d'Hitler.
- poétiquement : si ce chant a vocation à devenir intemporel et universel.
Dans sa version anglaise première à être déposé sous copyright par Hy Zaret en 1948, Le premier couplet semble avoir disparu si l'on en croit le site de Leonard Cohen. Leonard Cohen omet le deuxième couplet
Colombe de la paix, Hall de l'Assemblée, Siège de l'ONU à New York
Ecouter Joan Baez ou Leonard Cohen ou Bertrand Cantat avec Noir Désir
Et parce que la seule possibilité que nous ayons de vivre en paix sur cette terre finie c'est d'accepeter nos différences, d'accepter les mixités, sans chercher à gommer ces différences, sans chercher à adhérer à toutes les coutumes, san tout accepter non plus, juste à vivre côte à côte, le plus sereinement possible.
Sans chercher la perfection.
je sais que je ne vais pas plaire à tout le monde mais permettez-moi de relayer ici
La Marseillaise De Graeme Allwright et Sylvie Dien
Pour tous les enfants de la terre
Chantons amour et liberté.
Contre toutes les haines et les guerres
L’étendard d’espoir est levé
L’étendard de justice et de paix.
Rassemblons nos forces, notre courage
Pour vaincre la misère et la peur
Que règnent au fond de nos coeurs
L’amitié la joie et le partage.
La flamme qui nous éclaire,
Traverse les frontières
Partons, partons, amis, solidaires
Marchons vers la lumière.
Graeme Allwright, Sylvie Dien
Texte libre de droit, offert par les auteurs,
à distribuer sans modération.
à retrouver sur le site de l'association La marseillaise de Graeme Allwright