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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 05:00

 

Jill Bill à la barre du Défi n°123 des CROQUEURS DE MOTS, en poésie libre suggérant maison ou château

ICI, Les pauvres gens, de Victor Hugo

 

Il y a bien longtemps, en visite contrainte dans un Paris que je me promettais de ne pas retrouver au quotidien, j'avais jeté sans retouches ce poème au dos d'une carte postale que je n'ai pas osé envoyer

 

beautemisere - reduc1Tant de beauté

Tant de misère

Paris contraste

Où est ton âme ?

La mienne hurle !

Tu me voles

Voleuse, friponne.

Tu éclates d’un rire goulu

Derrière un mur effondré.

Hier guenilles,

Bientôt building.

Chut c’est franglais.

Interdit ;

Défense de …

L’oiseau s’envole,

Chante !

L’homme, où cours-tu ?

Où est nulle part ;

Nulle part est ailleurs.

Ici peut-être ?

                                   Jeanne Fadosi, Paris avril 1977

 

paristaudis - reduc1 Samaritaine reste - reduc1

Vue sur un immeuble délabré et Notre Dame, carte postale de Paris, années 1970 ; Chantier de la Samaritaine, Paris, mai 2014, photo illustrant mon défi 123

 

Comment ne pas rapprocher non seulement ces deux images, mais aussi les réflexions qui m'avaient fait jeté ce cri

 

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commentaires

Q
C'est si vrai... mais, comme dans tout, toute lumière a ses parts d'ombre qu'on a tendance à oublier.<br /> <br /> Ton poème est très beau, Jeanne.
Répondre
J
<br /> <br /> j'aime beaucoup le commentaire d'eMmA qui remet les pendules à l'heure<br /> <br /> <br /> <br />
M
Bonsoir Jeanne,<br /> <br /> tes mots posés sur cette carte sont vibrants, plein de fougue ,de passion, de questions...<br /> La ville lumière a aussi des ombres si noires!<br /> Superbe<br /> Bises<br /> Martine
Répondre
J
<br /> <br /> l'intransigeance de la jeunesse. Je le dirais encore, mais sans doute autrement<br /> <br /> <br /> bises<br /> <br /> <br /> <br />
M
Paris se métamorphose tout le temps, on ne peut avoir que des monuments pour repères.... Et les petits villages de quartiers de sa jeunesse!
Répondre
J
<br /> <br /> et pourtant combien de gens réduisent les villes à leurs monuments voire à ceux de leurs monuments qui sont les plus connus.<br /> <br /> <br /> Je salue le travail de ce photographe qui a montré autre chose à côté ou devant l'un des monuments de Paris les plus célèbres<br /> <br /> <br /> <br />
S
Un beau poème, toutes villes a ses beautés et ces misères.
Répondre
J
<br /> <br /> oui tu as raison et en touriste on ne voit souvent que le présentable<br /> <br /> <br /> <br />
M
Un très joli poème que tu avais "jeté" là !!!<br /> Bonne soirée<br /> Monelle
Répondre
J
<br /> <br /> c'était ma façon d'évacuer ce que l'on appelait pas encore le stress.<br /> <br /> <br /> belle fin de semaine<br /> <br /> <br /> <br />
H
Bonjour Jeanne,<br /> <br /> Quel poème merveilleux, heureux que tu l'ais conservé, nous en profitons aujourd'hui. %ERCI !<br /> Bises amicales.<br /> <br /> Henri.
Répondre
J
<br /> <br /> un regard bien désabusé sur le monde et c'était en 1977 ...<br /> <br /> <br /> bises et belle fin de semaine<br /> <br /> <br /> <br />
E
Oui, c'est tout ce que j'aime dans Paris, ses contrastes improbables, ses mélanges de toute nature, cette vie qui palpite. Au final, notre capitale demeure à taille humaine. Lorsqu'on revient de<br /> nos voyages en Inde, on se fait toujours la remarque que Paris n'est pas pollué et ressemble à un village. A Bangalore, le nuage de pollution est permanent et le nombre d'habitants à Mumbaï frise<br /> les vingt millions...<br /> Je demeure au quotidien émerveillée par Paris, même si je sais que je n'y suis qu'en transit hélas...
Répondre
J
<br /> <br /> c'est vrai qu'en comparaison d'autres lieux de concentration humaine, Paris reste à une échelle raisonnable. J'aime profiter de Paris pour une visite depuis ma lointaine banlieue rurale. Je ne<br /> suis pas convaincue que j'aimerais y vivre au quotidien<br /> <br /> <br /> <br />
M
Tu n'as pas osé l'envoyer mais heureusement tu publies ce texte aujourd'hui, j'aime beaucoup ton poème
Répondre
J
<br /> <br /> Oui, ce texte noir aurait alarmé ses destinataires si je l'avais fait. Et sans doute n'aurait-il pas été compris.<br /> <br /> <br /> <br />
J
Paris du beau et du moins beau... Chancre ça et là comme partout en grande cité... Merci Jeanne, bises de jill
Répondre
J
<br /> <br /> plus ou moins selon les époques et les endroits mais l'utopie d'une ville idéale me semble pour le coup assez utopique. Reste que les logements insalubres changent d'adresse mais existent<br /> toujours, avec la misère matérielle et sensible qui l'accompagne.<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br /> <br />

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