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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 17:55

Musicien discret autant que talentueux, vous allez sans doute entendre en boucle sur les antennes Serge Reggiani chantant Les loups sont entrés dans Paris.

J'ai beaucoup aimé cette chanson, mais je trouve davantage de circonstance Arthur, où t'as mis le corps, sur des paroles de Boris Vian, chantée également par Serge Reggiani

"Et on a enfin compris,

Que ce salaud d’Arthur,

Était au paradis !

 

Oh, la vache, Arthur !"

fin de la chanson, paroles Boris Vian, musique Louis Bessières

 

S'il existe quelque-part un bon Dieu, sûr que d'avoir mis en musique La ballade des pendus de François Villon, chantée à nouveau par Reggiani, va le conduire tout droit au paradis.

 

pour aller plus loin voir les'articles wikipedia Ballade des pendus et wikipedia François Villon

357px-Villon35.jpg

image domaine public toruvé sur wikipedia (clic sur l'image pour les détails)

 

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 12:00

Danièle Mittérand, comme beaucoup et sans pommade, j'ai toujours eu de l'estime et de l'admiration pour cette femme droite, même si certains de ses choix ou plutôt en l'occurrence de ses renoncements (en avait-elle finalement ?) m'interpellent.

Elle restera un mystère. Car rebelle, elle ne l'a pas été jusqu'au bout. Il n'est guère possible de l'être jusqu'au bout sans tomber dans le grand trou noir des anonymes.

 

Parmi les hommages rendus, j'apprécie celui de Jean Daniel dans le  Nouvel Observateur

 

"dans tous les combats auprès des plus pauvres, des plus abandonnés et des plus "damnés de la terre"*, même lorsque les chefs ou les insurrections succombaient aux tentations totalitaires."

 

interrogée sur ce point par Jean Daniel, "elle répondait avec le ton de l’évidence que quoi qu’ils fassent, on ne peut pas être avec leurs ennemis."

 

* expression reprise du titre d'un essai célèbre de Frantz Fanon

A lire aussi :

 La Dépêche, notamment pour le choix de la photo avec Mazarine : les deux profils ont tant de similitudes !

 

 l'Express, pour le résumé factuel sobre et sans parti pris, et pour la question posée à la fin de l'article :

 

"Que retiendrez-vous de Danielle Mitterrand: son rôle de première dame de 1981 

 

à 1995? Ses combats humanitaires et pour les droits de l'homme? Une femme 

 

militante, engagée? Avez-vous un souvenir particulier en tête? "

 

le Monde, plus détaillé, plus engagé aussi me semble-t-il pour  cette dame de coeur, mais ceux qui suivent mon blog connaissent assez mes pensées pour deviner que ce n'est pas pour me déplaire.

 

reflet fleurs et tombes gros plan - reduc

.

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 18:30

Voilà un autre grand chansonnier, comédien, auteur ... homme de coeur et d'humour qui vient de tirer sa révérence sur le théâtre de la vie.

 

Quel plus bel hommage à lui rendre que ce poème l'éloge de la fatigue (quelques secondes de patience en supportant la pub et vous entendrez et verrez Robert Lamoureux)

 

Robert Lamoureux est mort à 91 ans. Il a bien vécu. était-il donc cette fois-ci fatigué de la vie ?

 

      Quelques extraits retrouvés à la volée ...

 

"La fatigue souvent n'est qu'une vantardise

On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit

et quand cela serait, n'en a-ton pas le droit ?

      ...

 

Aider une existence à continuer sa course

Et pour cela se battre à s'en user le coeur

cette fatigue là monsieur, c'est du bonheur

      ...

 

Ceux qui font de leur vie une belle aventure

marquent chaque victoire en creux sur leur figure

et quand le malheur vient il mettent un creux de plus

Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu

... "

Robert Lamoureux, 1920 - 29 octobre 2011


 et si vous souhaitez lire en entier ce poème voici un lien, parmi d'autres

 

Je n'ai pas trouvé la date initiale de ce squetche-poème.

 

lune et réverbère 1 - reduc1

 

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 22:31

~ Billet 333 ~  (ex-catégorie chronique des jours d'antan)

Mon parrain, je vous en ai déjà parlé dans les premiers temps de mon blog,Un clic sur le clown vous y conduira.
En janvier 1980, il s'éteignait et j'avais écrit ce texte qu'un ami avait publié dans notre petite revue d'amateurs de danses et traditions populaires :
 "Quand les racines lèveront".

Rogerly - reduc1

 

 fleurRogerly.JPG

En hommage à ROGERLY, mon parrain, qui a ensoleillé mon enfance de ses farces, et a essayé de me transmettre un peu de la mémoire de son époque.

Le violon et la clarinette, l’ocarina et le pipeau resteront désormais dans leur boîte.

Le clown blanc est mort.

Le clown musicien qui savait faire chanter un verre ou une feuille.

Il s’est éteint comme une chandelle que l’on souffle … sans une grimace. C’est sans doute pourquoi il a emporté ce visage serein.

Mais qui fera revivre sa musique ?

 

Oh, il est loin déjà le jour où il avait renoncé à ses instruments. Quinze ans ! Aucun argument, aucune supplication ne lui avait fait depuis lors égrener quelques notes. Même pour ses petits neveux*. Mais il avait continué à les faire rire.

 

En semaine il créait les motifs qui orneraient les robes du soir, brodées de strass. Robes de fête et de lumière.

Il était clown le dimanche.

Avec son compagnon Auguste, il allait de gala de bienfaisance en distribution des prix ou en comice agricole.

Ils étaient de toutes les fêtes et, le cœur gai ou le cœur triste, ils distribuaient de la gaîté et de la tendresse à ceux qui venaient les applaudir. Après le spectacle, le musicien, - le clown blanc -, était souvent sollicité pour animer la danse.

Le miracle se produisait alors : sous ses doigts qui trébuchaient tantôt pour le déchaînement des rires, s’animaient allègrement le quadrille et la polka, la mazurka ou la gigue. Souvent aussi, à la demande des plus audacieux ou des plus modernes, le charleston, et même la java et le fox-trot.

C’est ainsi que la danse vivait et évoluait avant guerre*.

 

Il est revenu d’Allemagne*.Les robes n’étaient plus brodées de perles et il a du changer de métier.

Il s’est retrouvé derrière un bureau, à remplir des dossiers pour les assurances.

- L’ère de la civilisation et du progrès, -

Déjà une corde avait cassé. Mais il lui restait les dimanches pour faire pleuvoir sur les gosses des milliers de perles de rires, avec Auguste.

Un jour Auguste ne s’est pas réveillé et le clown blanc s’est retrouvé seul devant les enfants. Mais sa musique et ses farces ne les faisaient plus rire. Ses tours ? Ils les connaissaient : is avaient vu les mêmes, à la télé.

Alors il a pris sa retraite de clown et rangé pour toujours le violon géant, le violon lilliputien, la flûte et son habit pailleté.

 

Le violon et la clarinette, l’ocarina et le pipeau resteront désormais dans leur boîte. Le clown blanc est mort.

Qui fera revivre leur musique ?

Sur le parvis de Beaubourg, devant l’église Saint Sulpice, à la Butte aux Cailles, les gens se sont mis à chanter, jouer et danser.

- Ce sont des fous disent les fâcheux.

Mais beaucoup s’arrêtent et regardent. Quelques pas esquissés et quelqu’un entre dans la ronde. Puis un autre.

Et d’autres encore.

Et c’est ainsi que la fête continue.

FABIENNE DAUTY (Laval* le 9 Février 1980)

signechristian.JPG

 

* pour éviter les confusions, je pense aux aminautes québécois,

il s'agit ici de Laval en Mayenne (France)

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 06:00

~ Billet 134 ~

violettes blanches - reduc



Le calendrier aime à sourire de rencontres inattendues.
Il a fallu que Paulette Nerval tire sa révérence juste avant le cinquantenaire de la mort de Boris Vian.

sûr qu'il l'attendait pour lui chanter :

« On n'est pas là pour se faire engueuler

On est v'nu essayer l'auréole

On n'est pas là pour se faire renvoyer

On est mort, il est temps qu'on rigole »

 


Leurs univers semblent bien éloignés l'un de l'autre et pourtant ils m'ont tous deux fait l'adulte que je suis devenue.
De
Boris Vian, je connaissais toutes les chansons qui parvenaient à mes jeunes oreilles, certaines étaient vraiment censurées. De ses romans, je connaissais surtout les titres que j'apercevais de loin dans la chambre de mes grands frères. Il s'accordait bien avec mon esprit rebelle, même si c'est la version soft du Déserteur, celui chanté par Mouloudji, que je chantais avec la chanson de l'auvergnat de Brassens ou Un jour le diable vint sur terre de Brel.

Paulette Nerval, c'est avec son mari
Marcel Merkès, tout leur répertoire d'opérettes que nous chantions avec maman et papa et tous ceux qui le voulaient, sans crainte de faire tomber la pluie. L'auberge du cheval blanc, Violettes impériales, Rose-Marie et tant d'autres.

Que sont devenues les partitions qu'à défaut de tourne disques nous achetions pour quelques pièces ? Nous connaissions les paroles par coeur ...

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 09:10

~ Billet 72 ~

champs elysées 2008 - reduc1

A Bashung

 

Au panthéon des poètes

Le trouvère s'en est allé

Avec son discret parolier

Il a enchanté de ses notes

Nos imaginaires en fête.

 

Brel, Brassens le croquenotes

Auront battu tambour là-haut

Sûr qu'ils sont déjà nombreux

Haut les cœurs pour un bœuf joyeux

Un petit air de paix ce jour

Nougaro danse pour Bashung

Géant parmi vous les géants.
                                 Jeanne Fadosi, 20 mars 2009



Et j'ai surtout une pensée pour sa compagne, pour ses proches, pour ses amis de route
Ils restera dans les coeurs

Pour leurs retrouvailles Nougaro a sans doute chanté ceci :
 

« Dansez sur moi dansez sur moi

Le soir des mes funérailles

Que la vie soit feu d'artifice

Et la mort un feu de paille

Un chant du cygne s'est éteint

Mais un autre a cassé l'œuf

Sous un saphir en vrai saphir

Miroite mon sillon neuf

Dansez sur moi

Dansez sur moi

Dansez sur moi »

                            Claude Nougaro

                            Musique : D. Goyone

                            (Dernier couplet de Dansez sur moi)

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(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

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