~ Billet 161 ~
Dans la vraie vie, ce sont surtout les vacances et les occasions de fêtes qui utilisent "encore" les services du facteur. La boite aux lettres contient de moins en moins de courrier de correspondance et seulement des factures ou des relevés de compte, quand le destinataire n'a pas opté pour l'envoi électronique.
Mes cartes postales, je les mets d'abord sur le rebord de la cheminée. De temps en temps, elles rejoignent les courriers plus anciens dans un carton à chaussures. Les boites les plus anciennes recèlent encore les courriers de mon enfance. En colonie de vacances, la famille était sans doute sollicitée par mes parents et je recevais du courrier presque tous les jours. La distribution du courrier était précédée d'une effervescence chez certains, d'un repli chez d'autres et quand untel se heurtait une fois de plus à un
-- non, mon petit, tu n'as pas de courrier aujourd'hui
ceux qui étaient plus chanceux ne s'apercevaient même pas de son dépit, voire de son chagrin silencieux, tout à la joie de la lecture.
Sur les blogs, il m'arrive comme à d'autres de recevoir des commentaires assortis de jolies cartes. Je les range précieusement dans un "dossier", une boite à chaussures virtuelle, en somme.
Le génie de l'informatique, c'est le don d'ubiquité, même s'ils sont bien rangés dans ce carton, ils sont toujours à leur place dans les étagères des coms.
Alors ! On le soulève, le couvercle ?