~ Billet 143 ~
Charles Baudelaire
Rappelez-vous, c'était dans ces billets Quand la colère se fait fête et C'est le printemps de Prévert.
Je vous avais posé des colles. Je pensais que vous trouveriez facilement.
Dans Grand bal du printemps, Jacques Prévert citait Charles Baudelaire :
"Il est impossible de parcourir une gazette quelconque, de n'importe quel jour, ou quel mois, ou quelle année, sans y trouver, à chaque ligne, les signes de la perversité humaine la plus épouvantable, en même temps que les vanteries les plus surprenantes de probité, de bonté, de charité, et les affirmations les plus effrontées, relatives au progrès et à la civilisation."
CHARLES BAUDELAIRE, Mon coeur mis à nu, in Oeuvres complètes, Paris, NRF/Gallimard, 1954, «Bibliothèque de La Pléiade», p. 1231
Et je vous avais demandé si quelqu'un savait d'où était tiré cette citation.
Des commentaires m'ont apporté la réponse.
En dehors de ses textes poétiques, Baudelaire tenait un journal
Il aurait été rédigé de 1852 à 1866.
Il a en tous les cas fait l'objet d'une publication posthume en 1887, grâce au travail de collectage de son éditeur et ami, Poulet-Malassis, qui en a numéroté les feuilles volantes, puis les a relié.
J'aurai sûrement l'occasion de reparler de Poulet-Malassis mais pour l'instant, j'ai plus envie de rejoindre de vrais livres et pourquoi pas Baudelaire ou Victor Hugo ?