Autant pour faire le point sur le passé de mon blog que sur mes communautés, je revisite dans le désordre mes publications dans celles-ci.
J'en profite pour en faire le catalogue.
J'ai commencé par Colibri zen avec Le nid du colibri.
Les lundis arc-en-ciel, ce n'était pas une communauté, mais ce fut un beau partage. Aventure qui, associée aux jeux de la Récré ... à Bigornette ont fait décoller l'audience de ce blog. Ce n'était pas le but et j'en reparlerai sans doute dans un autre billet.
Revenons à mes débuts dans le monde des communautés d'Over-blog.
De vous à moi, c'est la première communauté à laquelle j'ai inscrit mon blog.
Animé par C'est la vie pas l'paradis. Je crois me souvenir que son pseudo était Marie, mais peut-être que je me trompe.
Je n'avais pas pris la mesure des imperfections communautaires. Je ne connaissais aucune des règles implicites de fonctionnement de la blogosphère.
Je pensais qu'une petite communauté était préférable à de grands complexes.
Quelques-uns des blogs inscrits me semblaient correspondre à ce que je pouvais bricoler moi-même, d'autres non, mais sans entrer en conflit avec mes convictions.
Mais peut-on avoir une vision claire de l'ensemble sur quelques articles, souvent reflet de l'actualité médiatique ou artistique.
Je ne savais pas encore que les pages ne sont que des façades grimées et habillées qui varient de jour en jour sans vraie continuité ou au contraire avançant masqué pour mieux vous harponner.
Je n'avais pas encore décelé l'objectif professionnel derrière le blog.
Je n'avais pas non plus découvert l'éphémère des blogs et l'addiction de certains autres, les faux nez, les mauvais caractères, les tricheurs, les "qui prennent tout trop à coeur", les qui font semblant de prendre tout trop à coeur ... ceux qui vous mettent dans une case sous prétexte que vous avez évoqué tel ou tel sujet, même d'un seul mot, souvent d'un seul mot sans analyse et sans questionnement, les séducteurs qui vous arponnent pour vous rallier à leur cause monomaniaque.
Les ...
Les vrais gentils, les faux gentils, les faux méchants, les vrais teigneux, les publicitaires, les blogs à plusieurs mains (ce n'est pas un défaut, c'est quelquefois la vitrine d'un atelier ludique ou pédagogique ou thérapeutique) ...
Bref, vous m'avez compris, cette première communauté m'a assez vite laissé sur ma faim.
La meneuse de revue a disparu des radars à l'occasion des fêtes de fin d'année et j'ai mis longtemps à obtenir ma désinscription à cette communauté.
Je n'ai par ailleurs aucun grief contre l'animatrice qui a fermé son blog, ni aucun autre des blogs inscrits.
Je ne savais pas ce que je cherchais, mais aucune lanterne ne s'est trouvée sur ce chemin-là.
Pas non plus réfléchi au nom et au sens, expression populaire ou force centripète ?
Entre temps, j'ai découvert Ecriture Ludique, fait un premier exercice et aiguillonnée par Robinson, un deuxième.
Et c'est par Robinson que j'ai découvert Bigornette et sa récré. La suite, vous la connaissez.
Revenons à De vous à moi, Le blog de l'animatrice en stand by, le blog qui m'avait séduit à peu près aussi et le troisième déviant vers des textes qui m'ont plongé dans la perplexité. Si vous me suivez depuis longtemps, vous aurez remarqué que perplexe et perplexité sont deux mots que j'aime bien utiliser.
Je ne sais plus pour quelle raison j'ai eu à faire une recherche sur Bernard Werber. Peut-être pour retrouver le titre exact d'un livre ou sa date de parution. Pas forcément par curiosité pour le roman d'ailleurs, même si Bernard Werber est un des auteurs dont j'ai presque tout lu. Pour me resituer dans le temps lorsque les repères de la mémoire foutent le camp.
Ce sont les dernières vacances d'hiver où ... J'avais offert le livre de nouvelles de B W pour Noël, cette année-là. C'était quand déjà ?
Je crois au sujet de la mémoire, que ce gigantesque réservoir qu'est Internet présente les inconvénients de ses avantages.
D'un côté, pour peu que l'on ait quelques indices pertinents et que l'on sache poser les bons mots clés, il est assez facile de retrouver une information.
De l'autre côté, je suis le plus souvent perplexe quant à l'exactitude de ce que j'y trouve. Mes débuts d'apprentissage avec une citation de Jacques Prévert m'ont conduit dans bien des méandres tout en étant très formateurs.
Et l'autre gros inconvénient est que ma mémoire se fait paresseuse puisque de toutes façons, je pourrai, sans doute, enfin peut-être, retrouver ce souvenir non enregistré dans cette énorme mémoire auxiliaire.
J'ai du mal à imaginer que dans les temps antérieurs à l'usage des supports écrits aisés (en gros le papier et même l'imprimerie), les hommes publics retenaient par coeur les débats des assemblées et les discours. Facile de comprendre que cette faculté de mémorisation était sans aucun doute beaucoup plus développée que maintenant, tout simplement parce qu'elle était une condition de vie autant que d'autres habiletés telles le calcul mental.
L'histoire d'un peuple, sans le support de l'écrit, et même longtemps après ses débuts, n'en déplaise à certains qui ignore son existence, l'Histoire d'un peuple circulait par transmission orale et supposait donc une mémoire du récit entendu fiable, précise et durable.
Donc c'est au moment où j'étais bien embarassée de cette inscription fantôme que j'ai découvert que le site officiel de Bernard Werber avait tout bonnement en sous-titre ou en bannnière d'accroche, comme vous voulez : De vous à moi ! en accédant à la deuxième page.
Ce site, qui fait depuis partie de ceux que j'aime bien visiter, était bien antérieur à la création de cette communauté orpheline.
Rest à savoir d'où venait cette expression. Et une interrogation de Google aujourd'hui même m'a affiché un nombre conséquent de blogs qui s'intitulent ainsi à quelques variantes près.
Au bout de quelques courriels à l'animatrice et à Over-blog, j'ai fini deux ou trois mois plus tard, par voir cette communauté disparaitre de ma liste et les quelques articles parus sous son nom déclassés enfin. Je n'en ai pas gardé la memoire et cela n'a pas d'intérêt puisqu'elle n'est plus.
Reste le problème de la difficile desinscription à une communauté alors que l'inscription se fait dans la plupart des cas, le plus aisément du monde.
Il me semble que la même procédure que celle utilisée pour se désabonner d'un blog, avec peut-être un ou deux filets de confirmation complémentaires devrait être mise en place, afin de respecter tout simplement le droit de libre appartenance à un groupe, y compris quand on veut en sortir.
Je relis ce brouillon alimenté progressivement depuis déjà quelques semaines. Trop long, abordant plusieurs sujets, n'en approfondissant aucun. Je n'arrive pas à me décider à la concision. Tant pis, et si vous lisez ctte auto-critique, c'est de toutes façons que vous avez eu el courage de lire jusqu'à la fin.
Encore une autre réflexion, déjà maintes fois abordée : j'ai ouvert un blog pour me distraire. Et ce désir restera ma priorité, réfléchir et faire réfléchir, d'accord. Mais activité récréative avant tout.
Belle semaine à vous !
Post scriptum, je mets en ligne maintenant sans attendre de trouver une illustration à ce billet. Sinon, je ne vais pas encore le faire ...