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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 15:30

~ Billet 455 ~ (ex catégorie chronique des jours d'antan)

 

Alain n'est pas juste un prénom, c'est aussi le nom d'un peuple, les Alains, qui a peuplé l'Europe dans les premiers siècles de notre ère, au même titre que les Normands ou les Francs. Ce dernier peuple a d'ailleurs donné, après bien des péripéties et des détours de l'Histoire, le nom actuel de mon pays, la France.

 

Alain, c'est aussi, et c'est l'origine de mon interrogation, le nom de plume du philosophe Alain.

 

Le petit Larousse 2003 lui accorde la qualité de philosophe. Dans son édition de 1993, il y figurait encore comme " essayiste ", "ses propos visant un spiritualisme humaniste".

 

Alors pourquoi a-t-il opté pour ce pseudonyme après en avoir utilisé d'autres en tant que journaliste, alors qu'il enseignait la philosophie.

 

Alice m'a écrit une explication tout à fait pertinente en commentaire.

 

J'ai trouvé cette explication : Il a pris le prénom du poète Alain Chartier (1385 - 1430), qui portait le même nom de famille que lui .. sans doute l'admirait-il .

Commentaire n°4 posté par Alice le 02/06/2010
 
Je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui demander où exactement, alice avait eu cette information, car je n'ai toujours pas eu le temps d'explorer le site des amis d'Alain.
Et si vous voulez découvrir des poèmes de ce Alain Chartier
A ce propos, je lui avais déjà fait un clin d'oeil dans Propos sur les porte-bonheur.  Avec, dans ce billet, une petite approximation, liée à la pauvreté de mes archives photographiques.
En vous invitant à franchir le porche, à gauche du portail Saint-Denis,
Je vous avais présenté, trouvé sur le net, la photo d'un hôtel particulier qui ressemblait à la maison de rêve que mes parents n'avaient pas pu ou voulu acquérir.
Il est temps de vous présenter les photos de la demeure en question.
portailmortagne2---reduc1.jpg

 

porchemaisoncomtesperche---reduc1.JPG

 

ecussoncomtesperche---reduc1.JPG historiquemaisoncomtesperche-reduc1.JPG

 

 

contesperchegauche---reduc1.JPG

 

maisoncontespercheD---reduc1.JPG

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 20:15

~ Billet 340 ~ (ex-catégorie le geste du colibri)

Il parait que c'est déjà le 31ème geste du colibri pour Colibri zen.
Celui-ci est proposé par Cricket 1513, à propos du recyclage : "Et vous, comment triez-vous ? Que recyclez-vous ?

Avant de trier, j'essaie de limiter les déchets et donc en premier lieu les emballages, ce n'est pas toujours facile.
Et aussi, je fais mes achats en prenant des sacs ou des paniers etc.
J'ai sans doute été parmi les derniers à utiliser les sacs jetables et parmi les premiers à en réutiliser.
J'évite les appareils à pile quand il est possible de faire autrement. (rechargement solaire par exemple)

Recylcer, je ne suis pas spécialement équipée pour, alors je m'en tiens aux consignes des professionnels.
Par chez nous, le tri sélectif a déjà plusieurs années.


tri1---reduc1.jpg

tri2---reduc1.jpg


Attention ! Ces indications ne sont valables que dans ma zone de ramassage par tri sélectif.
Car le hic, c'est que la façon de trier diffère d'une région à l'autre et même avec la meilleure volonté, ce qui n'est pas toujours le cas, les erreurs sont faciles.

Et puis, il y a des choses qui me restent sur les bras et qui s'accumulent dans un coin de ma maison mois après mois car je n'ai pas encore trouvé un point de collecte pour le recyclage proche de mon domicile, ce sont les cartouches filtres de mon pichet à eau brita.
Oui, je vous entends d'ici, tu peux boire l'eau du robinet.
Oui, bien sûr ... mais non.
Longtemps, je l'ai utilisé, avec divers troubles de la santé.
En ville d'abord, dans une maison du début du XXème siècle avec sans aucun doute une partie des canalisations en plomb.
A la campagne ensuite avec une analyse donnée sur la facture d'eau affichant régulièrement des dépassements des maxima dits normaux en nitrates notamment.
Alors j'avais depuis longtemps opté pour de l'eau en bouteille, même pour le café et même pour le potage.
Avec une amélioration sensible de mon état général.
Mais avec toutes ces bouteilles qui allaient dans la poubelle jaune.

J'utilise une carafe à filtres depuis plusieurs années déjà et je peux vous dire qu'à chaque fois que je crois aux sirènes de la communication, "buvez de l'eau du robinet", les troubles de santé réapparaissent très rapidement. Alors je filtre ...
et j'accumule les cartouvches dont je ne sais que faire.

A part ça, j'ai été comme bien des personnes de ma génération et encore plus des générations antérieures, éduqué à l'art de l'économie et de la réutilisation jusqu'à l'usure complète.

J'ai encore vu dans ma jeunesse ma tante couper un drap par son milieu et rabouter les deux pans de telle sorte que les bords soient cousus pour former le nouveau milieu du drap.
Et dans les années 1950, ces nouvelles capsules de toutes les couleurs qui remplaçaient les bouchons de liège sur le litre de vin rouge de table, étaient collectionnées puis assemblées en longues lanières et les lanières formaient des portières très convenables pour les douces journées d'été, lorsque qu'on ouvraient les portes en protégeant une certaine intimité.

Le marchand de peaux de lapin passait régulièrement et ramassait les peaux mises à sécher, les vieux journaux et les chiffons. Mais mon oncle et ma tante réutilisaient les vieux journaux d'une façon qui ne convenait que modérément à la peau sensilbe de mon postérieur. L'avantage de cet inconvénient, c'est que je pouvais, confortablement installée loin des regards dans la cabane au fond du jardin, lire les feuilletons et les dessins satiriques pour adultes qu'on ne me permettait pas de lire !

La reconversion des objets fait aussi partie de certains de mes gestes, de moins en moins souvent, je dois bien l'avouer. Mais vous seriez surpris des matériaux avec lesquels j'ai fait des étagères à ma bibliothèque.
Dans les recyclages bien réussis, je vous avez présenté une robe en velours rouge qui a été retaillée dans une ancienne jupe amplement froncée d'une de mes soeurs. Il faut dire que ma maraine, qui a fait la transformation, était couturière, ça aide ! 

Etant très frileuse, il m'arrive encore de reconvertir des tea shirts défraichis en maillots de corps ...

Et pour finir sur une pointe d'humour et admirative devant la créativité des humbles, ce cliché pris par mon frère Gilou dans les jardins familiaux des Sablons, au Mans (on disait ouvriers avant)  avec sa légende :


jardin-ouvrier---reduc1.JPG
"La reconversion des objets (et non recyclage) est souvent étonnante.
Ici c'est un pluviomètre honorifique, qui peut aussi servir de sonnette à la belle saison".

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 17:05

~ Billet 312 ~

Vous savez quoi ?
Il a fallu que je déplace ce galet, témoignage d'une belle amitié, que les acrobaties de mon chat menaçaient sur le piano, pour que je vois ce regard si pénétrant et si calme près de la petite colombe d'argile !

Il n'est pas trop tard pour le thème de décembre du
Rendez-vous de l'insolite.

galetoiseau - reduc1

                 Ecris sur le sable
                 Les outrages et les rancoeurs.
                 Et le vent se lève !

                 Graves dans le roc
                 Les douceurs et les bonheurs.
                 Et le vent se lève !
                                  Jeanne Fadosi, 31 décembre 2009

Interprétation libre, en haïkus, d'un très sage proverbe arabe.

Et à tous belle année 2010

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 20:00

~ Billet 266 ~  (ex-catégorie le geste du colibri)

La communauté
Colibri zen s'est constituée à partir de l'idée des gestes du colibri pour la planète et l'environnement.
Cette semaine, c'est Cannelle qui donnait le tempo du 23ème geste du colibri sur l'air de l'écologie en musique.

Des chansons autour de ce thème, j'en connais beaucoup. Il y en a même un certain nombre que je chantais par coeur du temps de ma jeunesse, déjà sensible à ces sujets.
Et bien sûr, au vu d'un commentaire, je suis allée faire un tour du côté de 
L'écologie en chansons  dont il donnait le lien.
La liste en est impressionnante ! Pas exhaustive, comment le serait-elle ?
J'y ai retrouvé des compagnes familières.
Comment ne pas penser à Jean Ferrat et à La montagne, (1964), dont le succès immense n'est pas étranger à l'interdiction de l'utilisation des hormones dans l'alimentation des animaux de bouche, y compris d'importation.
Pas étonnée d'y retrouver Jacques Dutronc avec Le petit jardin (1972), ou Pierre Bachelet Pour un monde bleu (2001), et même L'arbre de Georges Chelon (1977), un peu étonnée que la chanson de Nino Ferrer indiquée ne soit pas La maison près de la fontaine (1975), encore plus et agréablement, que le site connaisse Michel Buhler, surprise par l'absence de Greame Alwright et de Guy Beart. Et frustrée que le site ne mentionne qu'une seule chanson du grand Félix  Leclerc, l'hymne au printemps ! Déroutée aussi qu'il m'ait échappé que Serge Gainsbourg avait chanté Torrey Canyon en 1968. L'échouage du
Torrey Canyon en mars 1967 a été à l'origine d'une des premières grandes marées noires et de la prise de conscience d'un risque écologique majeur.
Pourquoi cette chanson est-elle passée inaperçue ? Noyée dans les autres événements de 1968 ou habilement détournée des radios parce que dérangeante ? Ou la chanson n'était-elle pas assez bonne ?

Si l'on avait établi une liste de chansons anglophones, il aurait fallu l'étendre à bien d'autres encore, à commencer par une bonne partie de la Comédie musicale Hair.

En remontant le temps, un clin d'oeil au petit chemin qui sent la noisette de Mireille et Jean Nohain, absents de cette liste également.

Mais évidemment, Henri Dès et Steve Waring, incontournables pour chanter en éduquant, y sont en bonne place.

N'oublions pas les chansons traditionnelles comme celle que j'ai évoquée dans mon billet sur la
Laine.
J'ai fait des recherches sur la toile depuis la mise en ligne de la semaine dernière et j'ai été bien surprise de trouver de nombreux sites mentinnant cette comptine, mais aussi une discographie.

Elle se chante sur un air de bourrée  bien connu et pour ceux qui connaissent la bourrée, elle peut donc se danser également. Et quoi de plus naturel que d'énoncer aussi les usages écologiques de la laine.

Quelques liens autour de cette comptine :
La buvette des alpages vous donnera les paroles et bien d'autres renseignements sur les brebis.
ICI vous y trouverez une partition simplifiée.
Sur un autre site, j'ai eu d'autres précisions, comme la tonalité en mi mineur, (ça j'avais réussi à mobiliser assez de souvenirs pour le déduire) et une indication de niveau pour une utilisation avec des CM1CM2
.


Comme mon ordinateur n'est plus équipé pour écouter du son, je n'ai pas pu écouter l'arrangement proposé.


Murol, 13 ou 14 juillet 1991

.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 19:00

~ Billet 257 ~ (ex-catégorie le geste du colibri)

4mouchoirs---reduc1.jpg


Dans le cadre de la rubrique des
gestes du colibri, Pilouchi, pour Colibri zen proposait cette semaine le 22ème geste du colibri en agitant son mouchoir.
Réflexes quand un mot ou une expression sert de base à un jeu d'écriture, .
1) Laisser des mots qui me viennent spontanément sur une feuille de papier.

se moucher :
mouchoir de  Cholet, mouchoir en papier, mode : mouchoirs de dentelle, de soie, adieux : agiter son mouchoir, mémo : faire un noeud à son mouchoir, badinage : laisser tomber son mouchoir, conscience : mettre son orgueil dans sa poche et son mouchoir par dessus, et bien d'autres usages...

aller sur les moteurs de recherche, à commencer par les définitions, celles bien détaillées de
wikipédia, celles de ortholud.
Le moteur de recherche m'a permis de glaner toute une collection de liens fort intéressants que vous pouvez suivre à l'aide des mots surlignés de la liste ci-dessus.
J'y ai aussi découvert que
les mouchoirs imprimés ont été utilisés au XIXème siècle pour faire circuler des informations

troisième réflexe, aller faire un petit tour sur les blogs pour y voir les contributions. Le sujet a incité à des pensées diverses toutes intéressantes.
Sauf que j'y ai lu deux fois qu'avant le milieu du vingtième siècle, on se mouchait encore dans ses doigts ou le pan d'un vêtement !
Une lecture hâtive risque de faire croire que cette pratique était courante. A l'échelle de la planète, je ne sais pas, mais je peux vous dire que que l'enseignement de certaines règles d'hygiène, dont celle de se moucher dans des mouchoirs (en tissu) était au programme de l'instruction publique en France et dans de nombreux autres pays depuis longtemps.

Pour lutter contre les fléaux que constituaient les contagions de maladies telles que la tuberculose en premier lieu, mais aussi la scarlatine, les angines et leurs complications, la diptérie, redoutable maladie mortelle. C'est plutôt la généralisation de la vaccination qui a ultérieurement fait reculer certains gestes d'hygiène acquis difficilement à force de les inculquer, comme se laver les mains avant chaque repas par exemple, ou après être allé aux toilettes.

Le hic, c'est que les mouchoirs en tissu devaient être désinfectés en faisant bouillir la lessive. Une vraie corvée avant l'arrivée des machines à laver, mais efficace, pour autant qu'un même mouchoir soit mis à laver dès que possible.
La machine à laver s'est perfectionnée de lessives basses températures. Sauf que la pasteurisation ne suffisait pas à éradiquer les microbes les plus tenaces. Voilà donc un nouveau progrès pour libérer la femme en forme de recul.

J'ai  en effet passé toute mon enfance jusqu'à la fin de la trentaine à être enrhumée deux semaines sur trois une bonne moitié de l'année. Maintenant, vous devinez pourquoi;
Il a fallu que mon médecin me voit utiliser devant lui un mouchoir en tissu pour me conseiller fermement d'abandonner cette pratique, vrai nid à microbes.
Avant la fin de l'hiver nos problèmes récurrents de surinfection ont complètement disparus et si la quantité de mouchoirs en papier a commencé par être importante, leur usage a vite été pratiquement inutile. Je me demande encore comment j'ai supporté cela pendant la première moitié de ma vie ! Alors que je n'ai pratiquement plus de rhumes maintenant.
Vous l'avez compris, sur ce thème-là, je ne prônerai pas le retour du tissu, à condition d'utiliser le papier à bon escient.

Je voulais illustrer cet article avec un petit mouchoir blanc bordé de jours que je ne suis pas arrivée à retrouver. Mais comme j'ai de la suite dans les idées,j'ai fini par découvrir au fond d'un tiroir  d'autres mouchoirs en tissu que j'ai gardés comme des souvenirs précieux;

Le grand mouchoir blanc, en fine toile d'une grande douceur était l'un des mouchoirs de mon père. Il mesure près de 50 centimètres de côté.
Le fin mouchoir rose pâle, très doux également, était l'un des préférés de ma mère, pour son confort et parce qu'elle le trouvait joli. Il ne mesure que 25 cemtimètres de côté.
Les deux autres carrés ne font qu'une quinzaine de centimètres de côté et ont été confectionnés avec coeur pour la fête des mères. Celui avec les fleurs m'a été offert, celui avec l'oiseau, je l'ai brodé pour maman.
Inutile de vous dire qu'ils n'ont jamais servi pour à se moucher.


chiffresurmouchoir---reduc1.JPG

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 16:00

~ Billet 248 ~ (ex-catégorie le geste du colibri)

Le premier Arbre chantait la vie pour le Thème de la semaine.
Le deuxième mettait des
ombres dans la lumière pour le Colibri zen
Le troisième est insolite. Retrouvez-le si cela vous chante
ICI et ICI.

Colibri zen fait faisait partie des communautés de ma petite sphère bloguesque qui me déroute un peu, je dois dire.
Chaque semaine une geste du colibri est proposé en rapport avec l'environnement. C'est du moins ce que j'ai compris quand j'ai rejoint cette communauté à sa naissance après les premiers gestes orchestré par Laure H, du blog 
Educadurable.
L'arbre des colibris en quelque sorte. deux colibris s'étaient associés à Laure,
Chaton (devenue Nessa) et Tétrao, pour créer la communauté Colibri zen*.
Depuis la rentrée, Laure H. a proposé sagement un
planning où chaque colibri propose à tour de rôle un sujet au fil des semaines.
Le temps passe vite, d'autres communautés prévoient des sujets hebdomadaires et la semaine dernière, j'ai laissé passer le sujet de Delphine sur l'éducation à l'éco ....

Ce n'est pas que le sujet ne m'intéressait pas bien au contraire. Et comme je l'ai indiqué en commentaire, j'y reviendrai sans doute. Quand ? Je ne puis le dire. Pour ceux qui ont envie de connaître un peu plus ma façon d'avancer sur mon blog, je soulève un coin du voile dans le billet hommage dédié à Dana dans
Je thème chaque semaine ... ou presque

Le 21ème geste du colibri est donc proposé par Carolyne  qui nous suggère de présenter notre arbre préféré celui qui représente un élément essentiel de votre vie, qui ravive des souvenirs, vous donne des envies de voyage, ou encore qui vous réconforte.

je ne saurais sélectionner une espèce d'arbre plutôt qu'une autre, bien sûr mon enfance est peuplée d'arbres de ma région. Mais je me souviens aussi de mon émerveillement aux arbres des films conférences de Connaissances du monde ou aux magnifiques illustrations du livre Le Lion de Joseph Kessel.

 L'arbre est le poumon de la terre, son ornement, la nourriture de milliers d'insectes, l'abri d'animaux grimpeurs ou volants, la musique du vent... il nous donne ses fruits, son ombre, son bois pour des cabanes, des meubles ou pour le feu ou encore pour construire ces merveilleux vaisseaux qui ont conduit les humains à l'autre bout de la terre.

Son exploitation raisonnable a servi de ferment à bien des progrès. Que serait le train sans les traverses de bois ?
Que serait le moulin à eau sans sa roue à aube en bois à nouveau, ou la grappe et la pomme à cidre sans les pressoirs ?

Son exploitation déraisonnable menace gravement la plupart des équilibres de la diversité.
Claude Lévi-Strauss alertait déjà en 1971 (cf entretien avec Jacques Chancel) et Georges brassens en faisait une chanson bien avant encore (Auprès de mon arbre).

Mon arbre préféré, est-ce celui qui pousse tout seul comme il veut ?

(forêt de Soligny-la-Trappe, Orne, 1966)



Est-ce celui qui protège ceux qui défendent une certaine idée de la vie en société ?

(estampe de Jean Bruller, alias Vercors, Silences, Aux nourritures terrestres, 1937)


Est-ce celui qui permet les rêves humains ?

01-le défi de la reconstruction - reduc1


12-la proue - reduc1

(chantier de reconstruction de l'Hermione, Rochefort)


Le défi est de reconstruire à l'identique une frégate du XVIIIème siècle. L'entreprise est bien avancée.

Est-ce celui sur lequel le mot liberté fut écrit en 1792 ?


(devant l'église fortifiée de Marsilly, Charente maritime, été 2009)



Tout cela à la fois et bien plus encore ...
 


* j'ai précisé ma phrase, peu claire, après le commentaire de Nessa que voici :
"bonsoir jeanne , bel article merci pour cette rétrospective du colibri , j'émetterai une petite rectification : le colibri zen " nous l'avons monté à 3 ; sur le colibri zen souvent les articles ne sont pas signés mais c'était bien à 3 que nous écrivions; je dis écrivions car je ne sais pas si tétrao reviendra, on lui garde sa place; donc laure n'est pas seule mais biensûr c'est elle qui est à l'origine du geste du colibri; tétrao y a apporté sa touche zarbie avec ses défis et jeux , moi même ai proposé des jeux mais la partie design ma pris beaucouo de temps; 

mais je pense que ce n'est pas le chiffre 3 qu'il faut retenir, cette communuté est plurielle et chacun peut y apporter sa petite pierre que soit le geste de la semaine ou un petit jeu, défi...  et aussi ce n'est pas un problème de zapper , moi même n'ayant pas eu le temps de traiter le sujet de l'éducation comme j'aurais voulu , ce n'est que partie remise....."

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 19:05

~ Billet 240 ~ (ex-catégorie chronique des jours d'antan)

Parmi les légendes liées à Saint Martin, il en est en rapport avec les ânes, d'autres avec les meuniers.
Vous connaissez sans doute aussi l'expression l'été de la saint Martin.
Une jolie légende des bords de Loire l'associe au refleurissement des berges de ce fleuve pour saluer la mort de Saint Martin de Tours.
Une autre légende, moins probable, l'associe à sa lutte contre le diable pour sauver les meuniers de son empire mercantile.
J'ai le souvenir savoureux d'un conte dit sur les ondes de Radio France dans les années soixante-dix par le conteur merveilleux  Henri Gougaud.
J'ai pu longtemps le réécoouter car je l'avais enregistré pour les enfants, comme les autres émissions, sur des cassettes. Mais les cassettes sont bien fatiguées, souvent inaudibles, même s'il le lecteur de cassettes marche encore sur la chaine.
En furetant sur google, en tatonnant par mots clés, j'ai trouvé en ligne, mais non libre de droits, ce conte du Berry, moins complet que le conte oral de mon souvenir, mais qui vous permettra malicieusement de faire le lien entre la foire et notre époque actuelle.
Voici donc un lien vers
Le diable meunier, extrait des Mystères et légendes du Berry (osbolète).
Et voici un autre lien pour ceux qui préfèrent un texte plus court, mais forcément plus sommaire : Le diable meunier, conte du Berry de ou collecté par Alfred Laisnel de la Salle.

J'ai actualisé le lien car le site a déménagé. Quichotine m'avait permis grâce au lien indiqué dans son commentaire de retrouver l'univers de Henri Gougaud

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 06:00

 

bourdon blanc et bleuet - reduc1

Pour commencer par le début :
A comme alphabet (I) pensées floues sur le temps du blog
A comme alphabet (II) brodons des mots avec le B


Il n’empêche que même si les marchandises et les pratiques de séduction ont changé, se sont modernisées, sophistiquées, la tromperie et le commerce de rêves, eux n’ont pas disparus.

 

Et d’un coup de baguette magique,

Faire disparaître tous ces bonimenteurs,

Ces marchands de bonheur !

                  Jeanne Fadosi, le vendredi 18 septembre 2009

 

 

Aujourd’hui, il est difficile, au moins dans les pays à fort encadrement des médicaments, de vendre des potions magiques, mais sur Internet …

L’amélioration des techniques et la professionnalisation des filières parallèles rend souvent douteuse les tentatives de débusquer les articles contrefait, certains pas tous évidemment, valent bien les originaux.

Mais c’est surtout chez les marchands de bonheur que le bonimenteur fait flores. Les clients potentiels à la recherche de la recette du bonheur sont tellement nombreux !

 

Bien sûr, il y a les traditionnels experts patentés en avenir etc, il y a surtout ceux qui en dix leçons ou quelques phrases définitives et tellement simples, comment n’y avait-on pas pensé plus tôt, vous invitent à dessiner votre avenir en adoptant la positive attitude en toute circonstance.

Il se font prophètes de nouvelles religions, avec ou  sans religion (leur dieu c’est le pognon, mais chut, c’est un mystère indicible), en n’oubliant pas au passage de vous harponner en  appuyant sur vingt siècles de culpabilisation :

Si vous ne prenez pas votre vie en main pour la vivre avec bonheur, c’est que vous vous y êtes pris comme un manche. C’est vous le responsable de ce qui vous arrive, na !

 

J’ai même entendu hier, en commentaires de la campagne de communication sur la grippe A, et venant de personnes que je n’aurais jamais cru capables de telles réflexions :

 

Faisant, je ne sais plus comment, un parallèle avec la canicule de l’été 2003,

« De toutes façons ceux qui sont morts cet été-là, ils seraient morts quelques semaines plus tard, ils avaient déjà un problème de santé ! »

 

J’ai regretté ma totale incapacité à répliquer sur le moment, tant j’étais sidérée d’un tel discours, paralisée comme je le suis souvent par mon esprit d'escalier. Trop bien élevée aussi peut-être.

 

Je me suis contentée d’un « quand bien même », alors qu’il aurait fallu leur voler dans les plumes et les provoquer au combat pour outrage à ces personnes et à leurs familles.

 

Simplifier des démarches de sagesse qui prennent des années et des années pour entrapercevoir le commencement du début d’un entendement de ce que des sages anciens ont essayé de nous faire découvrir, en trois coups de cuillers à peau qui se résument à si vous, personnellement vous, n’arrivez pas à être heureux, c’est de votre faute !

 

C’est vraiment très commode
pour évacuer le scandale insupportable

de la misère des trois quarts de l’humanité !

Quant à rêver l'avenir, je l'ai fait de nombreuses fois au long de ce blog, avec un petit bleuet comme passeur d'espoir :
 
Révolution ?
Rêvons encore
Continuons de rêver
Au delà de l'aube
(car notre monde, si nous le préservons, n'en est qu'à ses balbutiements)

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 06:02


B comme broderie, mais j’aurais aussi bien pu choisir :

 

B comme bonheur ou comme boniment et bonimenteur

 

Bonheur : selon le dictionnaire (petit Larousse) état de complète satisfaction, de plénitude.

Etrange de résumer ce mot quand il fait l’objet, année après année de dissertations comme de thèses en philosophie notamment et quand des écrivains ont noirci des milliers de pages sans épuiser le sujet.

 

Le Bonheur est une expression à la mode. Le prix Nobel d’économie 2001, Joseph Stiglitz  s’aventure, après bien d’autres à en demander une  évaluation au niveau macro-économique comme meilleur critère que le produit intérieur brut. Mais peut-on raisonnablement comptabiliser le bonheur des nations ?

Je n’épiloguerai pas sur le propos, je vous ai déjà dit que je ne voulais plus aborder les sujets sous l’angle de l’économie, encore moins de la comptabilité.

 

B comme Boniment : nom masculin

Péjor.

Discours habile et trompeur pour flatter, séduire ou (et) convaincre

 

Le petit Larousse indique que l’origine serait argot bonir = parler

J’ai quelques doutes sur cette interprétation y compris pour la définition en argot

 

Au pied de la lettre, il y a boni (bon ou bien) et ment (qui dit en mentant)

Avec une ambiguïté sur le boni, sans doute volontaire : dire du bien (flatter) de façon insincère, et aussi mentir pour en retirer un bénéfice.

 

Bonimenter, verbe moins usité même autrefois consiste à faire des boniments, expression préférée bien que plus lourde.

 

Le bonimenteur est celui qui dit des boniments et même, par extension

1)      celui qui a l’habitude de bonimenter.

2)      Celui qui en fait profession : les camelots et colporteurs.

 

Par extension encore, le colporteur qui a l’origine transporte et vend de bourg en bourg et de ferme en ferme des marchandises de toutes sortes, tient un discours enjolivé sur sa camelote et colporte aussi des ragots.

D’où une transformation du sens du mot colporter.

 

Le colporteur est en effet à l’origine un marchand ambulant

C’est aussi dans son sens figuré, toujours utilisé avec un complément, une personne qui propage de fausses nouvelles.

 

Le camelot, lui, est, selon le petit Larousse, un marchand forain (c'est-à-dire un marchand qui vend sur les foires et les marchés) de la marchandise de peu de valeur.

En argot ancien, coemelot signifiait petit mercier.

 

Ces divers noms semblent tombés en désuétude, d’une part avec la disparition des petits métiers ambulants, d’autre part il semble qu’on ait abandonné le terme de camelot dans son sens premier en raison de la mauvaise réputation du sens figuré.

 

Au marché, les commerçants ont retrouvé les noms de leur spécialité, tel est fromager, tel est volailler, tel encore récoltant maraîcher ou marchand de fruits et légumes …

 

 

Il n’empêche que ….

Mais je me suis étalée sur le sujet comme de la confiture, alors, pour éviter la saturation, je vous convie demain pour la suite de ces réflexions.

Pour lire le début   
A comme alphabet (I) Pensées floues sur le temps du blog
Pour lire la suite   
A comme alphabet (III) Rêves à acheter

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 06:00





 

 

La minute à venir,
le temps présent pour la vivre,
elle est dépassée.

     Jeanne Fadosi, samedi 19 septembre 2009









Voici mon dizième article en marge des billets. Ceux-là, je ne les compte pas, il me suffit de faire une soustraction
Articles publiés (211) moins 202 (j'en suis au billet 202) égal 9. Donc avec celui-ci, 9 plus 1 égal 10 !

Pourquoi ne pas les intégrer au fil du temps ?
Précisément parce que ceux-ci sont destinés à se situer en marge du temps.
Ni dans le présent, ni dans l'avenir, encore moins dans le passé.

Pourquoi ne pas faire de page ?
Les pages sont prévues sans commentaires et pour autoriser des commentaires, il me faudrait de toutes façons renvoyer vers un article daté.

J'ai lu quelque part dans le forum d'entraide d'OB que l'on pouvait supprimer la date. Mais je ne me risquerai pas à une manoeuvre que je pourrais mal exécuter. Et d'ailleurs, c'est seulement sur ces articles-là que je voudrais ne pas y voir de date. Alors quelle importance !

Pendant l'été, étant souvent peu présente sur mon blog et surtout sur ceux de mes visiteurs, j'ai ajouté un texte libre qui a évolué avec l'évolution de ma disponibilité.
Cela alourdit sans doute encore la page d'accueil du site ... Dans la vie courante, je ne suis pas non plus une bonne architecte d'intérieur. Et heureusement que j'ai un tout petit jardin, le paysage y est un peu laissé au hasard aussi.

Donc, plutôt que de supprimer cet espace, le jour de la journée internationale de l'alphabétisation, j'en ai profité pour vous faire ce petit encart A comme alphabet.

Je vous y ai expliqué d'où venaient les modèles de lettres colorisées pour l'illustrer.
Les images scannées à partir d'un journal pour brodeuses des années 1928 ou 1929 sont d'assez mauvaise qualité en raison de la dimension du journal, mais peut-être quelques uns d'entre vous s'en satisferont malgré tout.

modele-broderie-A-L---reduc1.jpg

modele-broderie-M-Z---reduc1.jpg


sauf qu'il n'y a que 22 lettres sur les 26 de l'alphabet latin. Je n'ai pas eu pour l'instant la curiosité de chercher le pourquoi de ces omissions.
Mais si vous en avez l'explication, n'hésitez pas à me l'indiquer.

Je les reconstitue, j'ai déjà fait la plus facile, le I. Et comme je l'ai commencé, je continuerai à coloriser les lettres et à les associer à des mots.

Pour commencer, j'ai brodé des mots avec la lettre B
Pour lire la suite A comme alphabet (II) brodons des mots avec le B
                         A comme alphabet (III) Rêves à acheter
                        

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